Africa-Press – Djibouti. A quelques chaînes de montagnes de la frontière éthiopienne, Leila scrute le ciel. Dans cette région du sud de Djibouti, la pluie dicte le calendrier des déplacements et la survie des familles nomades.
« Je suis heureuse de ma vie nomade. Rester au même endroit n’est pas une option pour nous », confie cette éleveuse, installée avec les siens près d’Assamo. Comme beaucoup dans cette zone pastorale, son peuple se déplace au rythme des saisons, suivant l’eau et les pâturages pour préserver les troupeaux, principale source de subsistance.
Mais la répétition des sécheresses bouleverse cet équilibre fragile. « La sécheresse est dangereuse. Elle assèche les points d’eau, tue le bétail et laisse les gens sans nourriture », explique Leila. « Quand il pleut, nous n’avons pas besoin d’aide. C’est pendant les sécheresses que l’assistance devient essentielle. »
Selon les habitants, la raréfaction de l’eau pousse certaines familles à quitter les campements pour les villes, à la recherche de travail ou d’un soutien humanitaire. D’autres choisissent de rester, malgré des conditions de plus en plus difficiles.
Malgré les épreuves, Leila, elle, demeure attachée à sa terre et à son mode de vie. Entre les déplacements, les troupeaux et l’attente des nuages, Leila continue d’avancer, fidèle à un quotidien suspendu à l’arrivée de la pluie.
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