Africa-Press – Djibouti. Les Djiboutiens, toutes catégories confondues, ont salué sans réserve le projet de révision constitutionnelle adopté hier par la représentation nationale.
La veille, plusieurs mouvements de jeunes avaient déjà fait part de leur soutien unanime sur les réseaux sociaux.
Mêlant leur voix au cris et aux clameurs s’élevant de partout pour exprimer leur adhésion à ce qui, aux yeux du président du Parlement, traduit la capacité de la nation à moderniser son cadre institutionnel, des figures de l’opposition parlementaire ont apporté publiquement leur soutien à la modification du texte constitutionnel.
C’est le cas entre autres de Mme Ileya Ismaïl Guedi, à la tête de l’Union pour la Démocratie et la Justice (UDJ).
Celle qui est depuis 2018 la cheffe de file de l’opposition dans l’hémicycle a justifié son choix par la conjoncture internationale, évoquant un monde en proie aux incertitudes et aux crises, dans lequel Djibouti doit préserver son unité et sa cohésion.
Ahmed Yacin, 29 ans, modeste boutiquier de Balbala, ne dit pas autre chose: Nous avons besoin de stabilité. Et celle-ci doit commencer par le commencement, c’est-à-dire par nos institutions. Nous venons de faire un grand pas dans cette direction, s’enthousiasme-t-il.
Une mère de famille abonde: Ça nous protège contre un saut dans un saut dans l’inconnu. Ce que nous n’en voulons pas. Car ce serait totalement irresponsable de plonger le pays dans une ère d’incertitudes.
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