
Africa-Press – Djibouti. Le ministre de l’Intérieur, M. Said Nouh Hassan, a présidé aujourd’hui à l’hôtel Kempinski la cérémonie de lancement d’un atelier de réflexion visant à la mise en place d’un système d’alerte précoce multirisques en République de Djibouti.
L’événement, organisé par le Secrétariat exécutif de gestion des risques et des catastrophes, s’est tenu en présence notamment du ministre des Infrastructures et des Equipements, M. Hassan Houmad Ibrahim, le coordinateur du système des Nations Unies à Djibouti, le responsable adjoint du bureau régional des pays arabes chargé de la réduction des risques de catastrophes des Nations-Unies, le directeur général de l’agence nationale de la Météorologie et le préfet de la capitale.
Le ministre de l’Intérieur, qui a pris la parole à cette occasion, a souligné que « dans un contexte marqué par les effets des changements climatiques qui accentuent la fréquence et l’ampleur des catastrophes d’origine hydrométéorologique et anthropique, le besoin de systèmes d’alerte précoce se pose plus que jamais avec acuité. »
« En organisant cet important événement, notre pays, a-t-il ajouté, compte se joindre à l’initiative appelée « Alertes précoces pour tous » du Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Antonio Guterres, qui encourage les États à mettre en place des systèmes d’alerte précoce opérationnels. »
« Les systèmes d’alerte précoce sont, selon lui, un pilier important de notre stratégie nationale de gestion des risques et des catastrophes initiée par le président de la République, M. Ismail Omar Guelleh. »
Avec le concours des experts de la CADRI (Capacity Disaster Risk Initiative), se tiendra à Djibouti du 12 au 23 mai 2024 une évaluation approfondie des capacités nationales dans les domaines de la réduction des risques de catastrophes.
Les résultats obtenus à la suite de cette évaluation devraient servir de base de travail à l’élaboration d’un plan d’action visant au renforcement des capacités nationales et couvrant la période 2025 -2028.
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