Africa-Press – Djibouti. Le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances chargé de l’Industrie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a pris part jeudi en tant que paneliste, à Washington, à une session consacrée à la sécurité alimentaire et à l’emploi en Afrique, organisée dans le cadre des Assemblées Annuelles du Printemps de la Banque mondiale.
Intitulé « Driving Food Security and Jobs in Africa: The Transport Imperative », l’événement a réuni plusieurs personnalités de premier plan, parmi lesquelles Rania Dagash-Kamar, assistante directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Ahmed Shide, ministre éthiopien des Finances, et Stanslaus Haroon Nyongo, ministre adjoint du Bureau du Président de Tanzanie.
Les discussions ont porté sur les enjeux cruciaux de la sécurité alimentaire sur le continent africain, soulignant le rôle central du transport dans le renforcement des chaînes d’approvisionnement.
Dans son intervention, M. Dawaleh a évoqué les défis spécifiques auxquels est confronté le Port de Djibouti, un carrefour stratégique pour le commerce régional et international. Il a abordé les goulets d’étranglement logistiques qui affectent directement la sécurité alimentaire dans la Corne de l’Afrique et a présenté les mesures prises par le gouvernement djiboutien pour y remédier.
Le ministre a particulièrement insisté sur l’installation à Djibouti du plus grand centre humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM) pour la région, un projet que notre pays a activement soutenu et cofinancé afin de lutter contre l’insécurité alimentaire.
M. Dawaleh a par ailleurs souligné l’importance d’investir dans des corridors de transport efficaces pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement face aux chocs climatiques et économiques. Il a plaidé en faveur d’une coopération régionale renforcée pour optimiser les flux logistiques et sécuriser l’approvisionnement alimentaire des populations vulnérables.
Ce panel a également mis en exergue l’impact positif d’investissements ciblés et de réformes politiques sur le développement des infrastructures locales et régionales, ouvrant de nouvelles perspectives dans les secteurs de la logistique, de l’agriculture, et des technologies de la chaîne du froid.
Notons enfin que cette session s’inscrit dans les efforts soutenus de la Banque mondiale et du PAM pour proposer des solutions durables face aux défis alimentaires croissants en Afrique.
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