Africa-Press – Djibouti. La déclaration qu’a fait parvenir aujourd’hui à la rédaction de l’ADI le président de la Fédération djioutienne de judo (FDJ), M.Faissal Abdourahman Abdoul-Raguib, a ceci de particulier qu’elle fait entendre ce qu’elle ne dit pas.
Pour lui, il n’y a guère de doute: par-delà les enjeux sous-jacents au plan sportif, la qualification du judoka Aden Houssein Alexandre aux JO de Paris est avant tout le fruit des efforts inlassables déployés par la FDJ dont la persévérance a fini par payer.
Le succès d’Aden Houssein Alexandre est d’ailleurs loin d’être un cas isolé car la stratégie de détection des talents qui sous-tend l’action de la FDJ depuis au moins une dizaine d’années a permis l’émergence d’une nouvelle génération de judokas particulièrement doués.
« La FDJ, qui a pour vocation de faire du judo un outil puissant d’éducation, de transformation et d’intégration sociale, a su accompagner ces judokas en les préparant à adopter l’esprit de compétition. Elle a su œuvrer aussi pour l’Intégration professionnelle de certains judokas », résume-t-il modestement.
S’il semble prendre un malin plaisir à s’attarder sur le travail accompli, c’est qu’il tient à faire comprendre à quel point la tâche fut délicate. Et qu’il a fallu se battre sur plusieurs fronts à la fois en menant des projets touchant des domaines aussi divers et variés que la détection, la formation, la professionnalisation…
« Au fil des années, la FDJ a développé et mis en œuvre divers projets impliquant notamment la construction du dojo national ou la recherche de bourses gouvernementales ou fédérales dans le but d’accélérer l’autonomisation de nos jeunes talents les plus prometteurs », assure celui qui préside aux destinées de la FDJ depuis bientôt une décennie.
Pour Faissal Abdourahman Abdoul-Raguib, ce qui fait la singularité de ces projets, c’est qu’ils ont pour dénominateur commun de « briser les barrières sociales, promouvoir l’égalité des genres et renforcer chez nos jeunes le sentiment d’appartenance à une communauté de destins ».
Et de décréter: « Les différentes consécrations des athlètes djiboutiens dans divers tournois et championnats internationaux prouvent l’efficacité de la politique sportive de la FDJ ».
Même si le caractère péremptoire de ces propos dénote un certain empressement susceptible de conduire à mettre la charrue avant les bœufs, on ne saurait s’empêcher de vouloir adhérer à l’optimisme et aux espoirs immenses qu’à fait naître la qualification du jeune Aden Houssein Alexandre aux JO de Paris.
La qualification du judoka Aden Houssein Alexandre aux JO de Paris ne doit rien au hasard
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