Africa-Press – Djibouti. Les travaux de la seconde journée du colloque sur la commande publique ont été marqués hier, jeudi, par un panel axé sur les méfaits de la corruption et les mécanismes de prévention.
Les participants ont été emportés dans un tourbillon de discussions passionnées et de réflexions audacieuses sur un sujet souvent tabou: la lutte contre la corruption dans les marchés publics.
L’analyse des risques a ouvert le bal, pointant du doigt les failles et les secteurs à risque élevé. Avec une énergie contagieuse, les experts ont ensuite dévoilé les stratégies de prévention et ont mis en lumière les meilleures pratiques en matière de gouvernance et de conformité.
Mais ce sont les études de cas réelles qui ont tenu l’audience en haleine, révélant les conséquences dévastatrices de la corruption sur les marchés publics. Chaque exemple a servi de leçon et alimenté les débats sur les actions à entreprendre pour éradiquer ce fléau.
Le débat s’est enflammé autour des stratégies de lutte contre la corruption et a mis en avant le rôle crucial de la Commission Nationale et Indépendante de Prévention et Lutte Contre la Corruption. Les défis ont été abordés sans détour, ouvrant la voie à des solutions innovantes.
Acteurs publics, privés et de la société civile ont été au cœur des échanges, appelant à la promotion de la transparence et de l’intégrité. Les partenariats public-privé ont été salués comme des leviers puissants pour renforcer la coopération dans cette lutte.
Enfin, l’urgence de renforcer les capacités et la sensibilisation à l’intégrité a été soulignée, avec une volonté farouche d’adopter les meilleures pratiques internationales.
Cet événement n’a pas été simplement une réunion: il a été un catalyseur de changement, démontrant la volonté inébranlable des acteurs djiboutiens de briser le tabou de la corruption et de promouvoir une gouvernance intègre et transparente dans les marchés publics.
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