Africa-Press – Djibouti. Le match entre deux véhicules aériens à décollage vertical qui pourraient s’envoler dès 2024. Et aussi : la carte postale de Mars ; SOS +, une appli en devenir.
« On nous a promis des voitures volantes et on a eu des messages à 140 caractères » s’est moqué, il y a dix ans, Peter Thiel, à l’occasion d’une conférence donnée à Yale. Le cocréateur de Paypal et investisseur de Facebook rappelait que la prolifération de messages sur Twitter a précédé un des plus vieux rêves de science-fiction. Pourtant, s’il reste de nombreux freins de sécurité à lever, surtout en milieu urbain, les constructeurs de voitures volantes continuent de rivaliser d’ingéniosité. Ils se ressemblent mais n’ont rien à voir. Deux VTOL (véhicules aériens à décollage vertical) s’affrontent, en phase de commercialisation à partir de 2024. D’un côté, le 2 X de la très sérieuse start-up allemande Volocopter, de l’autre, l’AirScooter, le tout nouvel engin de l’inventeur français Franky Zapata § Julie Malaure
2 X
Vert is the new black. Intégralement électrique, le 2 X est totalement silencieux, avec une empreinte carbone minime.
Tea for 2. Il y a deux places à bord, de quoi devenir le taxi du futur.
En berne. Son surpoids (290 kg), dû aux 9 batteries embarquées, pénalise son vol (27 km maximum) et en fait un véhicule rapide (100 km/h) mais de courte distance.
AirScooter
La triplette infernale. Une vitesse (100 km/h) couplée à une autonomie de vol incroyable (2 heures), disponibles jusqu’à 3 000 m d’altitude.
Poids plume. L’engin ne pèse que 110 kg, il peut embarquer jusqu’à son poids (dont le passager).
En berne. Sa puissance se fait au prix d’une énergie hybride (électrique/thermique). Son impact carbone et son volume sonore plombent son glamour en termes d’écologie.
NOTRE AVIS
Les JO devraient donner un aperçu du modèle de Volocopter, au même titre que d’autres modèles du constructeur allemand Lilium, du britannique Vertical Aerospace, ou encore de l’américain Archer. Reste, tout comme pour le véhicule imaginé par Franky Zapata, à s’assurer d’une sécurité optimale. Et, à terme, de pouvoir s’appuyer sur une réglementation encore balbutiante, capable de s’adapter aux spécificités des pays, avant d’envisager une utilisation par le grand public.
Carte postale de Mars
Depuis plus de dix ans, le rover de la Nasa Curiosity arpente la « Marker Band Valley » de Mars et envoie aux Terriens des photos de son exploration. Mais le cliché qu’il a capturé en avril et diffusé en juin est peut-être le plus époustouflant. Assemblage de deux images prises par les caméras de navigation du robot, ce panorama combine les éclairages d’une prise à 9 h20 et d’une autre à 15 h 40, laissant apparaître des détails impressionnants de netteté. Les chercheurs de l’agence américaine ont recoloré le cliché pour ajouter encore à l’« effet waouh »… Mission accomplie§ H. P.
Secours mode d’emploi
Son père est gendarme, son frère suit une formation de pompier, et l’étudiant rennais de 19 ans Ryan Delepine rêve de rendre accessible une application baptisée SOS +, qu’il a imaginée. On y trouve facilement les numéros (pompiers, police…) à composer en cas d’accident, tout comme les gestes d’urgence à accomplir en cas d’inconscience, de saignement ou encore d’arrêt cardiaque d’une victime à proximité. Grâce à un ami chez Apple, il a appris à découvrir le langage de programmation Swift – qu’il est parvenu à maîtriser en huit mois. Le jeune homme a ainsi mis au point une maquette, qu’il a présentée à Tim Cook (photo). Gagnant du Swift App Challenge, Ryan Delepine espère que SOS + sera accessible en Australie, en France et aux États-Unis d’ici à 2024§ G. G.
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