Africa-Press – Djibouti. Dans la série des faits divers, le Commandant de la Brigade Criminelle et des Affaires Spéciales de la Police Nationale le Capitaine Hassan Abdoulkader Ibrahim Gona a effectué une sortie médiatique pour nous relater le meurtre d’un jeune homme dans le terrain jouxtant la Route de Venise.
Dans la soirée du 23 mars 2025 à 21h00, une agression mortelle s’est produite dans le terrain vague situé en face du rond-point de Dry-Port longeant la route de Venise. Selon les premiers renseignements, un couple en rendez-vous amoureux a été agressé par des individus qui ont pris la fuite. Les victimes ont été prises en charge et évacuées vers l’hôpital.
Sur ces bases de renseignements les éléments du Commissariat du 2ème arrondissement territorialement compétent, vérifient la véracité de l’information et se transportent à l’hôpital. Ils constatent en effet un jeune d’une vingtaine d’année en soins intensifs dans le coma et une jeune fille traumatisée sous le choc. Aussitôt, la Brigade Criminelle est saisie et diligente l’enquête.
Les enquêteurs chevronnés de la Brigade Criminelle prennent en charge la victime qui leur relate le déroulement des faits, comment un rendez-vous amoureux s’est transformé en une violente agression.
Au moment des faits, le couple était assis sur deux morceaux de brique en béton séparés se trouvant dans le terrain vague non loin du Mall. Ils discutaient lorsque surgissent dans leur dos, deux individus, torses nus, imbibés d’un produit huileux sur le corps, portant des shorts et étant pieds nus, se ruant à vive allure dans leur direction. Les deux agresseurs, sans raison, jettent deux cailloux d’une dimension conséquente sur le couple, le jeune âgé de 22 ans est atteint à l’arrière de la tête tandis que la jeune fille reçoit le caillou dans le dos. Le jeune homme perd connaissance sur place, la fille est molestée par ces agresseurs, l’un la maitrise tandis que l’autre sort un couteau pour la poignarder au niveau de l’abdomen mais heureusement l’arme transperce le sac à bandoulière qu’elle portait. L’agresseur en retirant le couteau du sac remarque que ce dernier contient une somme d’argent assez importante et quelques pièces de monnaie. Cela suffit pour attirer son attention alors que le deuxième agresseur lui ordonne de tuer la jeune fille parce qu’elle a vu leur visage et pourrait les identifier. Heureusement, les deux malfrats se contenteront de prendre l’argent et s’éclipseront vers la mangrove.
Après ce récit glaçant les éléments de la Brigade Criminelle entreprennent des recherches intensives et identifient les auteurs de l’agression grâce à la victime. Le 24 mars 2025 vers 16h soit moins de 24h après l’agression, l’un des auteurs est interpellé au quartier 4 par les enquêteurs de la Brigade Criminelle et le deuxième malfrat est interpellé le lendemain à Arhiba.
Auditionnés dans les locaux de la brigade criminelle, les deux mis en cause reconnaissent la matérialité des faits qui leur sont reprochés.
A l’issue de la procédure judiciaire les prévenus ont été présentés devant le procureur de la république. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Gabode. Depuis l’agression, le jeune homme âgé de 22 ans se trouvait entre la vie et la mort et il était en soins intensifs et sous assistance respiratoire à l’hôpital. Il succomba des suites de ses blessures le jour de la Eid.
Pour votre sécurité, nous vous recommandons vivement de ne pas fréquenter ces zones dites dangereuses. Ce secteur est identifié comme présentant un risque accru pour votre sécurité à partir d’une certaine heure.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press