Disparition Mystérieuse de Compteurs D’Eau SOTEGA

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Disparition Mystérieuse de Compteurs D’Eau SOTEGA
Disparition Mystérieuse de Compteurs D’Eau SOTEGA

Africa-Press – Gabon. Depuis plusieurs semaines, un phénomène pour le moins étrange et préoccupant trouble la quiétude des habitants du quartier Sotéga, un dans le 2ème arrondissement de Libreville. Des dizaines de compteurs d’eau, installés devant les habitations ou dans les concessions, sont régulièrement dérobés en pleine nuit, plongeant les familles dans la gêne et l’incompréhension.

Ce phénomène, en plus de porter préjudice aux ménages déjà fragilisés par la vie chère, engendre des coupures d’eau prolongées et des problèmes d’assainissement. Sans compteur, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) suspend souvent l’alimentation, le temps d’une régularisation, plongeant ainsi des familles entières dans une situation de stress hydrique intenable.

Les supputations sur les auteurs et les motivations de ces vols vont bon train. Certains évoquent un trafic organisé de compteurs d’occasion, revendus à d’autres ménages en quête d’une solution moins coûteuse. D’autres parlent de simples actes de vandalisme ou de représailles entre voisins. Mais l’absence d’enquête officielle à ce jour alimente les frustrations.

« Ce n’est pas comme voler un téléphone ou un téléviseur, un compteur d’eau, ça ne sert qu’à relever les consommations pour taxation », s’étonne Christian, excédé, comme toutes les victimes et autres habitants de Sotéga, qui ne comprennent pas l’intérêt réel de ces vols de compteurs. Pourtant, les cas se multiplient et aucune zone du quartier ne semble épargnée. Des témoignages rapportent même des vols à répétition dans certaines rues, obligeant les victimes à racheter, à leurs frais, un nouvel équipement.

Face à l’ampleur du phénomène, les habitants de Sotéga appellent à une réaction rapide des autorités locales et de la SEEG. Ils demandent notamment un renforcement des patrouilles de police, l’installation de compteurs sécurisés, voire un accompagnement financier pour les victimes.

En attendant, la méfiance et la psychose gagnent du terrain et chacun redouble de vigilance pour protéger ce petit boîtier devenu, à Sotéga, une cible de convoitise inattendue.

Alph ’-Whilem Eslie et Darène Mabelle Ayingone

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