Moanda: Répartition Équitable des Bénéfices RSE

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Moanda: Répartition Équitable des Bénéfices RSE
Moanda: Répartition Équitable des Bénéfices RSE

Africa-Press – Gabon. Moanda, dans le département de la Lébombi-Léyou, a accueilli, le 18 décembre, la seconde session du Comité de gestion opérationnelle (CGO) du fonds RSE, sous la présidence du gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Denis Tsanga. La séance de travail a réuni les autorités administratives et locales, les représentants d’Eramet Comilog et les communautés, afin d’assurer une remontée efficace des projets d’investissement communautaire et de consolider le cadre de pilotage.

Réunis à Moanda où se trouve le siège d’Eramet Comilog, le Comité de gestion opérationnelle (CGO) du fonds RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) et le Comité de gestion partenariale (CGP) ont présenté la clarté des mécanismes de décision et de suivi mise en avant pour renforcer la concertation avec les autorités déconcentrées et les acteurs locaux. La rencontre était placée sous la houlette du gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Denis Tsanga.

Garantir que chaque action s’aligne sur les priorités locales

«Cette session pédagogique et structurante a permis de prendre langue avec les nouvelles autorités et de faire un point d’étape sur l’avancement des projets engagés en 2025, dans un cadre de gouvernance clarifié et partagé», a indiqué l’équipe dirigeante. Les participants ont également réaffirmé l’importance d’un cadre de reddition de comptes pour garantir que chaque action s’aligne sur les priorités locales.

Le dispositif de gouvernance a permis de lancer et de suivre des projets à fort impact dans les communes de Moanda, Mounana, Bakoumba et leurs environs. À Bakoumba, une médiathèque moderne est envisagée comme espace d’accès au savoir et à la culture, tandis que la réhabilitation de l’école de Bidoungui vise à améliorer les conditions d’apprentissage.

Le CGO insiste sur une gouvernance rigoureuse fondée sur la traçabilité des décisions…

La desserte en eau potable, avec le dépannage et la stabilisation des réseaux, et le déploiement de la ferme agro-sylvopastorale de Bakoumba, vecteur de diversification économique et de sécurité alimentaire, sont d’autres projets en cours.

Pendant ce temps, à Moanda, les chantiers incluent la construction du Lycée de l’Excellence, la mise en œuvre de sept forages sur onze programmés et l’installation de plus de 1000 kits de lampadaires solaires. Toutes choses renforçant l’éclairage et la sécurité publique. Des travaux de voirie urbaine et une étude sur la mobilisation des eaux de l’Ogooué figurent aussi au programme.

À Mounana, le fonds soutient le centre de contrôle technique pour les permis G, illustrant la dimension technique et administrative des investissements. La diversification économique, soutenue par le Fonds d’Amorçage, a permis, sur les trois dernières années, de financer plus de 320 micro-entreprises dans 33 secteurs, créant de l’emploi durable pour de nombreuses jeunes femmes et hommes gabonais. Au-delà des infrastructures, le CGO insiste sur une gouvernance rigoureuse fondée sur la traçabilité des décisions et la redevabilité des acteurs, afin d’éviter les chevauchements et d’assurer une mise en œuvre conforme aux priorités territoriales.

Optimiser l’impact social et économique des investissements

L’objectif du CGO est ainsi d’optimiser l’impact social et économique des investissements tout en assurant leur durabilité. La coordination renforcée entre Comilog, les autorités locales et les communautés vise à aligner chaque projet sur les priorités territoriales et à garantir une répartition équitable des bénéfices. «L’action collective et la concertation doivent guider chaque étape, de la validation à l’évaluation», tel est l’esprit de ces travaux. En renforçant le cadre de pilotage, le CGO entend améliorer l’efficience des allocations et prévenir les chevauchements entre initiatives, tout en favorisant une participation citoyenne active et une transparence renforcée.

En renforçant le cadre de pilotage et en clarifiant les rôles des instances, les travaux du 18 décembre 2025 posent les bases d’investissements plus responsables, mieux coordonnés et davantage alignés sur les besoins réels des communautés locales. Grâce à cette approche, les projets à impact local gagneront en efficacité, en pérennité et en acceptabilité sociale.

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