Africa-Press – Gabon. Face à la recrudescence des plaintes pour racket lors des contrôles routiers, la gendarmerie nationale rappelle que la lutte contre la corruption demeure une priorité. Dans un communiqué publié le 18 décembre 2025, le commandement en chef réaffirme le caractère régalien de la police de la circulation routière et appelle à la responsabilité aussi bien des agents que des usagers.
La gendarmerie nationale tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme face aux actes de corruption observés lors des contrôles routiers. Suite à de multiples plaintes et signalements récurrents faisant état de racket impliquant certains gendarmes en service au sein de la police de la circulation routière, le commandement en chef a décidé de renforcer sa communication et sa sensibilisation auprès des populations.
Dans un communiqué rendu public le 18 décembre 2025, le commandant en chef de la gendarmerie nationale, le général de corps d’armée Yves Barassouaga, rappelle que la police de la circulation routière est une mission régalienne et transversale, dont l’objectif principal demeure la sécurisation des personnes et des biens, le respect du code de la route et la prévention des accidents afin de préserver des vies humaines.
«Cette mission d’intérêt général ne saurait être détournée à des fins personnelles ou mercantiles», souligne le communiqué. Le haut commandement insiste également sur le fait que l’acte de corruption implique deux parties: le corrupteur et le corrompu. «Un usager en règle n’a aucune raison valable de remettre de l’argent à un agent. Celui qui s’y prête dissimule généralement une infraction», précise le texte.
Depuis 2020, plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour lutter contre ces dérives, notamment l’installation de pancartes dans les postes de contrôle interdisant toute remise d’argent sans quittance du Trésor, ainsi que la mise à disposition de numéros verts pour dénoncer les abus. Les populations sont invitées à contacter le 1401, le 011 73 20 36 ou le 011 76 22 80 en cas de comportement suspect.
Le commandement en chef assure qu’aucun manquement à l’éthique et à la déontologie ne sera toléré. «À l’ère de la Ve République qui prône l’excellence, la gendarmerie nationale réaffirme son attachement à la discipline, à la légalité, au professionnalisme et au respect des droits humains», a conclu le général Yves Barassouaga.





