Africa-Press – Gabon. Au siège régional de la Banque mondiale, à Yaoundé, le ministre d’État, ministre en charge de l’Économie et des Finances et Vice-président du gouvernement gabonais par intérim, Henri-Claude Oyima, a présidé, le 23 décembre, une séance de travail destinée à renforcer la collaboration avec l’institution multilatérale. Les responsables de la Banque mondiale ont réaffirmé leur engagement à appuyer le développement des projets prioritaires au Gabon et à optimiser le cadre de mise en œuvre afin de gagner en efficacité et en rapidité d’exécution.
Lors de la rencontre, à Yaoundé (Cameroun), entre le ministre d’État, en charge de l’Économie et des Finances et Vice-président du gouvernement par intérim, Henri-Claude Oyima, et la Banque mondiale (BM), les échanges ont mis l’accent sur une priorisation des projets et sur un mécanisme de suivi renforcé, afin d’assurer une meilleure allocation des ressources et une traçabilité accrue des résultats.
Mobiliser davantage le secteur privé
En effet, les échanges ont notamment porté sur le rôle accru de la Société financière internationale (SFI) dans le soutien à l’accélération de la diversification économique du Gabon. Les deux parties ont de ce fait souligné l’importance de mobiliser davantage le secteur privé, en particulier dans les domaines des infrastructures, de l’énergie et du développement des chaînes de valeurs locales.
Elles ont, en outre, convenu de mettre en place des cadres opérationnels plus robustes pour attirer les investissements privés, tout en garantissant une coordination avec les programmes publics et les objectifs de développement durable. Toute chose cherchant à accélérer le rythme des projets et à soutenir une croissance soutenue et inclusive du pays.
Améliorer l’accès à l’électricité et la fiabilité des services
Autre volet des échanges: la restructuration du secteur eau et électricité. Les interlocuteurs ont évoqué des initiatives conjointes visant à améliorer l’accès à l’électricité et la fiabilité des services, tout en renforçant la résilience du réseau. Le programme M300 a été évoqué dans le cadre d’une coopération régionale, avec l’idée d’impliquer le Gabon et d’étendre les solutions d’électrification par l’expansion des réseaux et le déploiement de mini-réseaux et de solutions solaires autonomes. Il est donc question de connecter des populations supplémentaires à l’électricité d’ici 2030, en s’appuyant sur des investissements publics et privés et sur l’innovation technique.
Les discussions ont par ailleurs rappelé l’importance des réformes phares et des piliers structurants soutenus par le gouvernement. Dans ce sens, il a été réaffirmé l’objectif de mobiliser les ressources, de rationaliser les dépenses publiques et d’améliorer la gestion des établissements publics, tout en renforçant le climat des affaires.
À travers ce partenariat renforcé, le Gabon aspire à améliorer la performance de ses secteurs stratégiques, à attirer des investissements et à soutenir une croissance durable, soutenue par une meilleure performance des mécanismes de financement et une coordination étroite avec les bailleurs internationaux.
