
Africa-Press – Gabon. Selon les informations du quotidien L’Union, au-delà des difficultés techniques liées à la poursuite du chantier dont l’exécution est estimée à 90%, la voie de contournement de l’aéroport de Libreville est rendue inaccessible à ce jour du fait de la réclamation d’un compatriote, prétendu propriétaire d’une parcelle impactée par le projet.
Réalisé des mois durant, le recensement des populations impactées par le projet de construction d’une voie de contournement de l’Aéroport international Léon Mba de Libreville n’avait pas pris en compte tous les propriétaires des parcelles bâties ou non situées sur l’emprise du chantier. C’est, en tout cas, ce que tente de faire croire un certain Assum Ndong qui se présenterait depuis quelque temps comme un des oubliés. Selon les informations de L’Union, ce compatriote affirme être le propriétaire d’une parcelle située dans l’espace dit «zone de forêt inondée».
À en croire le quotidien, le pseudo propriétaire réclame aujourd’hui plusieurs millions de francs CFA à l’État. Il assure avoir investi sur cette parcelle et ne saurait donc la céder sans compensation. Or, dit-on, cette parcelle est située «quasiment dans l’emprise stratégique de la voie». Ce qui retarderait la livraison du chantier attendue depuis février 2024 (dernière date après les trois précédentes).
L’entreprise indienne Afcons assure pourtant qu’à ce jour le chantier est exécuté à 90%. Les réclamations du compatriote viennent s’ajouter aux difficultés liées à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux ayant déjà rallongé l’attente des populations de la commune d’Akanda pour qui cette voie de contournement a été réalisée pour en finir avec les embouteillages dès le carrefour Camp de Gaulle.
Le dossier est actuellement entre les mains de l’ANUTTC où le titre de propriété de l’homme est introuvable.
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