Badea : Un retour à 50 millions de dollars pour la santé et les infrastructures au Gabon

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Badea : Un retour à 50 millions de dollars pour la santé et les infrastructures au Gabon
Badea : Un retour à 50 millions de dollars pour la santé et les infrastructures au Gabon

Africa-Press – Gabon. Plus d’un an après avoir exprimé sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans le financement du Programme d’accélération de la transformation (PAT), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) a récemment consenti un prêt de 50 millions de dollars au bénéfice de l’État gabonais pour la matérialisation des chantiers dans les secteurs de la santé et des infrastructures. L’établissement bancaire renoue ainsi son partenariat avec le pays après des décennies de rupture.

Après plusieurs années d’absence, la Badea a officiellement fait son retour au Gabon, vendredi 24 mars, avec la signature d’une nouvelle convention avec l’État, par l’entremise du ministère de l’Économie et de la Relance. L’accord porte sur un prêt de 50 millions de dollars, soit environ 30,6 milliards de FCFA. Cet argent, informe le gouvernement, permettra de financer les chantiers des secteurs de la santé et des infrastructures.

En septembre 2021, lors d’un précédent passage à Libreville, Dr Sidi Ould Tah avait exprimé aux autorités gabonaises la disponibilité de sa banque d’accompagner le gouvernement dans le financement du PAT. D’autant plus que «la Badea a, dans le passé, eu à financer un certain nombre de projets».

Si le directeur général de la Badea s’est réjoui de cette reprise de la coopération avec le Gabon des décennies après la rupture, il souhaite que d’autres signatures aient lieu dans les prochaines années. Il assure d’ailleurs que, contrairement à d’autres, la Banque n’est pas trop exigeante. «Nous ne sommes pas une banque qui ait des exigences à imposer à un État souverain. Nous travaillons avec la République du Gabon en partenaire […] en fonction des besoins du pays et dans l’intérêt des populations», a expliqué Dr Sidi Ould Tah.

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