Déficit agroalimentaire : le Gabon veut compter sur la Côte d’Ivoire pour en sortir

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Déficit agroalimentaire : le Gabon veut compter sur la Côte d’Ivoire pour en sortir
Déficit agroalimentaire : le Gabon veut compter sur la Côte d’Ivoire pour en sortir

Africa-Press – Gabon. Souhaitant intensifier les relations de coopération avec la Côte d’Ivoire, notamment dans le cadre agricole, les autorités gabonaises entendent faire du Centre national de recherche agronomique (CNRA) de Yopougon un partenaire censé permettre au Gabon de parvenir à l’autosuffisance alimentaire pour de nombreux produits vivriers.

«Avec l’existence du CNRA, je comprends le secret qui permet à la Côte d’Ivoire d’occuper les premiers rangs dans la production de plusieurs cultures telles que le cacao», a confié à la presse, vendredi 12 avril, le général Brice Clotaire Oligui Nguema au terme de sa visite des sites du Centre thermique d’Azito et du Centre national de recherche agronomique (CNRA), dans la commune de Yopougon, en Côte d’Ivoire.

À l’instar du domaine énergétique, le président de la transition gabonaise a dit son intention de s’«inspirer du modèle ivoirien dans le cadre de la coopération sud-sud». «Ce que nous voyons au CNRA peut nous inspirer afin de combler le déficit agroalimentaire que nous observons dans notre pays», a-t-il déclaré.

Grâce à sa politique agricole, la Côte d’Ivoire est en effet autosuffisante pour plusieurs produits vivriers. Ministre d’État ivoirien, en charge de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani a attribué une bonne partie de ce succès à la recherche agronomique. «Le CNRA, a-t-il indiqué, a mis au point le ‘Cacao Mercedes’, qui produit à partir de 18 mois, contrairement aux variétés traditionnelles pour lesquelles il faut attendre au moins 36 mois. Également, au niveau du café, le CNRA a introduit le ‘Café émergent’ qui produit à 12 mois, contre 24 à 36 mois, pour les autres variétés. Le CNRA a également mis au point des variétés de semences de manioc, de maïs, de soja et de cultures maraîchères à haut rendement, résistantes aux maladies et aux ravageurs.»

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