Loi de finances 2025 : Ntoutoume-Leclercq sollicite 387,8 milliards pour l’Education et la Formation professionnelle

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Loi de finances 2025 : Ntoutoume-Leclercq sollicite 387,8 milliards pour l’Education et la Formation professionnelle
Loi de finances 2025 : Ntoutoume-Leclercq sollicite 387,8 milliards pour l’Education et la Formation professionnelle

Africa-Press – Gabon. A l’occasion des auditions relatives à l’examen du projet de Loi de finances, exercice 2025, la ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle et de la Formation civique, Camélia Ntoutoume-Leclercq, était face aux députés, le 5 décembre dernier. Ayant exposé les priorités pour 2025, elle sollicite un montant global de 387,8 milliards CFA pour mener à bien les missions dévolues au département dont elle a la charge.

Comme d’autres membres de l’équipe gouvernementale de la Transition, la ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle et de la Formation civique, Camélia Ntoutoume-Leclercq, s’est pliée, le 5 décembre, à la défense du budget du département dont elle a la charge pour 2025. Devant les députés de la Commission des Finances, du Budget et des Affaires économiques de l’Assemblée nationale de la Transition, elle a présenté un projet reposant, après compilation de toutes les missions, sur 387,8 milliards CFA.

Selon des sources de l’Assemblée nationale, son intervention a porté sur des missions clés telles que l’Education nationale, le Travail et la Formation professionnelle, ainsi que l’Education populaire.

A ce propos, concernant la mission Éducation nationale devant permettre d’organiser, de piloter et d’évaluer ce secteur ainsi que les domaines technique et professionnelle, elle se structure en quatre programmes majeurs à savoir: l’Enseignement pré-primaire et primaire, l’Enseignement secondaire, technique et professionnel et le pilotage des politiques éducatives. Pour cette mission, souligne l’Assemblée nationale, la ministre a soutenu un budget de 255,6 milliards CFA pour 2025.

Quant à la mission Travail, Emploi et Formation professionnelle axée sur l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de Formation technique et professionnelle, elle cible également l’insertion et la réinsertion socioprofessionnelle. «Le budget sollicité pour l’année 2925 est de 25 milliards CFA, avec un supplément de 1,48 milliard CFA destiné aux investissements nécessaires», explique le service communication de la Chambre du parlement.

La formation pour l’emploi met, pour ce qui est de cette mission, l’accent sur la promotion des métiers émergents, le partenariat public-privé dans les centres de formation et l’entrepreneuriat des jeunes. Pour l’année 2025, un budget de 2,76 milliards CFA a été sollicité afin d’atteindre ces objectifs. Pour ce qui est de l’Éducation populaire focalisée sur le civisme et l’alphabétisation, la ministre a présenté un budget à l’identique de 103 millions CFA.

Camélia Ntoutoume-Leclercq s’est également appesantie sur des sujets relatifs à la formation des enseignants, la suppression des Associations des parents d’Élèves (APE) et la mauvaise répartition des enseignants. Aux questions des députés, elle a apporté des éclairages et des propositions concernant la formation des enseignants, le budget 2025 incluant des crédits pour la formation initiale et continue, notamment dans les zones rurales. Des investissements dans la modernisation des écoles normales visent à répondre aux nouveaux besoins éducatifs.

Se prononçant sur les conséquences de la suppression des APE, la ministre a annoncé la création d’un fonds spécial dédié à leur soutien financier. S’agissant de la répartition des enseignants, pour remédier aux déséquilibres, elle a annoncé des incitations financières et sociales (primes, logement, transport) devant être mises en place pour les enseignants affectés dans les zones reculées. Par ailleurs, «la digitalisation du système de gestion des ressources humaines permettra un suivi plus rigoureux des affectations».

Au regard des priorités présentées par la cheffe de ce ministère regroupant plusieurs démembrement, le budget global sollicité pourrait atteindre 387,8 milliards CFA pour l’année 2025.

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