Absence des médias au Dialogue national : L’Opam remet en cause la transparence du processus

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Absence des médias au Dialogue national : L’Opam remet en cause la transparence du processus
Absence des médias au Dialogue national : L’Opam remet en cause la transparence du processus

Africa-Press – Gabon. Au Gabon, si la presse nationale aussi bien publique que privée a été conviée pour la couverture du Dialogue national voulu inclusif et censé débuter ce mardi 2 avril, dans le déroulement, les professionnels des médias ont été mis à l’écart. Alors que la plupart des groupes représentatifs de la société y participeront, aucun journaliste n’a été listé pour représenter ce corps de métier. Assez pour que l’Organisation patronale des médias (Opam) sorte du bois.

«Nous Organisation patronale des médias (Opam), tenons à exprimer notre vive préoccupation et notre profonde déception face à l’exclusion inacceptable des professionnels des médias de la liste des participants au Dialogue national», a déclaré le 30 mars, le président de l’Opam. Voyant, pour ainsi dire, en cette grand-messe, un événement de la plus haute importante pour l’avenir du Gabon, Jean Yves Ntoutoume rappelle que le rôle des médias ne peut être sous-estimé. Notamment, en tant que pilier de la société et gardien de la démocratie dans un pays qui aspire à la démocratie et au respect des libertés fondamentales. Le collectif des patrons de presse rappelle que les médias sont les «médias sont le miroir à travers lequel la société se reflète ; ils sont les observateurs, les analystes et les rapporteurs de la réalité».

«Il est impensable que dans l’organisation de ce dialogue national censé jeté les bases du futur Gabon post coup d’État du 30 août dernier, on ignore les voix de ceux qui ont pour mission d’éclairer, d’informer et de contribuer activement à l’espace public de débat», a soutenu le président de l’Opam d’autant plus que si les médias y ont été conviés pour la couverture et le relai médiatique, ils ne l’ont pas été en tant que participants aux débats. L’Opam y voit un manque flagrant de considération pour la liberté d’expression et le droit à l’information.

Des doutes sur la transparence et caractère inclusif du processus

«Cette omission soulève des questions alarmantes sur la transparence et l’inclusivité du processus en cours», estime l’Opam. L’organisation perçoit tout aussi cette exclusion comme une injustice envers l’ensemble de la population gabonaise privée d’une représentation complète et diversifiée. «Dans un moment aussi critique pour notre pays, il est impératif que toutes les voix soient entendues, en particulier celles qui ont le pouvoir de questionner, d’analyser et de diffuser l’information», a déclaré Jean Yves Ntoutoume dont l’organisation demande «un rectificatif immédiat de cette situation».

«Nous exigeons que les professionnels des médias et les représentants des médias soient inclus de manière significative dans le dialogue national», a-t-il ajouté. Ce, dit-il, «afin d’assurer un processus véritablement démocratique, transparent et inclusif». Une demande qui pour l’Opam, au-delà d’une question de principe, est «une nécessité absolue pour le succès de ce dialogue et pour l’avenir de notre Nation».

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