Bilan Alarmant Des Mangroves De Libreville Par La Liane

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Bilan Alarmant Des Mangroves De Libreville Par La Liane
Bilan Alarmant Des Mangroves De Libreville Par La Liane

Africa-Press – Gabon. L’ONG La Liane a récemment publié son rapport annuel sur la pollution plastique dans les mangroves de la zone aéroportuaire de Libreville. Elle révèle une augmentation spectaculaire des déchets en 2024. Plus de 300 000 déchets ont été collectés, avec un pic de 74 050 en décembre, dont 35,4% sont des plastiques, les polluants les plus problématiques.

Malgré les efforts des communautés, des autorités et des acteurs de lutte contre ce phénomène, la pollution du littoral gabonais continue de croître, aggravée par des conditions de travail difficiles, comme des marées imprévisibles et la présence d’animaux dangereux. L’ONG La Liane, qui a réalisé cinq missions, en mobilisant 15 bénévoles, a récemment publié son rapport annuel qui livre des chiffres alarmants.

Maintenir la collecte, sensibiliser les populations et restaurer les zones dégradées

Dans son document, on note une augmentation spectaculaire des déchets en 2024. Plus de 300 000 déchets ont été collectés, avec un pic de 74 050 en décembre, dont 35,4% sont des plastiques. Ce qui est considéré comme les polluants les plus problématiques.

Pour ce travail, l’ONG a mobilisé des équipes, mais a fait face à des contraintes financières et matérielles importantes. Elle souligne malgré tout l’appui de partenaires et rappelle la nécessité de renforcer ces collaborations pour atteindre les objectifs de son projet Zéro déchet d’ici 2030.

La stratégie de l’ONG repose sur le triptyque maintenir la collecte, sensibiliser les populations et restaurer les zones dégradées. Elle insiste sur une collecte continue et sécurisée, l’éducation des riverains, et la création d’une base de données participative pour orienter les décisions publiques. Le rapport pointe aussi une protection juridique insuffisante de la mangrove, écosystème jouant un rôle capital pour la biodiversité gabonaise.

Espoir d’une réduction de plus de 40% des déchets plastiques dès janvier 2026

L’objectif principal pour 2026 étant d’«augmenter la capacité de collecte, renforcer la flotte maritime, couvrir toutes les zones critiques du bras de mer Ntsini, et mettre en place une cellule scientifique permanente». Le programme vise également des analyses régulières, l’identification des sources de pollution, et un vaste plan de sensibilisation ciblant écoles, pêcheurs, et autorités locales.

Le président de cette ONG, Loey Ntogolo, a indiqué l’ampleur du défi. «En général, nous sommes à 2.7 millions de déchets de la zone de Ntsini. Ça, ce n’est rien que la zone de la voie de contournement». Ce chiffre illustre la gravité de la pollution et la nécessité d’un appui accru pour amplifier les actions de nettoyage et de prévention.

Dans le cadre de son plan environnemental ‘’Zéro déchet’’, l’ONG prévoit de lancer en 2026 une plateforme participative nationale pour suivre l’état des mangroves, permettant aux ONG, institutions, collecteurs et citoyens de s’informer et d’agir ensemble. Elle ambitionne aussi de reboiser au moins trois zones critiques avec près de 200 hectares de palétuviers, avec un suivi rigoureux des repousses et des mesures de protection écologique. Les équipes espèrent une réduction de plus de 40% des déchets plastiques, dangereux et pétroliers dès janvier 2026.

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