Africa-Press – Gabon. 15 corps non réclamés, identifiés et non identifiés séjournent depuis plus de deux ans dans la morgue du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Dans un communiqué publié ce lundi 5 juin dans l’Union, la direction de cette structure hospitalière invite à leur récupération, faute de quoi ces dépouilles seront inhumées au titre d’indigents.
Délaissés à la morgue du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) depuis au moins 24 mois, les corps identifiés et non identifiés de 15 personnes doivent impérativement être retirés au plus tard le 12 juin prochain. Telle est l’information véhiculée ce lundi 5 juin par le quotidien L’Union. La direction générale de cet établissement sanitaire a en effet fixé un ultimatum aux parents et proches des disparus, dont les identités ont été communiquées dans cette annonce, en attendant une éventuelle inhumation des dépouilles au titre d’indigent.
15 corps, dont 1 non identifié, sont abandonnés à la morgue du CHUL. «Les parents ou toute personne les reconnaissant ou à la recherche de leurs proches sont priés de se rapprocher de l’établissement pour identification et récupération des dépouilles, jusqu’au 12 juin 2023», a conseillé la direction générale du CHUL. «Passé ce délai, précise le texte, le CHUL se réserve le droit de procéder à leur inhumation à titre d’indigent».
L’abandon des corps dans les morgues est chose récurrente dans la capitale gabonaise. On invoque le manque de moyens financiers des parents des concernés pour justifier cet abandon d’autant plus qu’il est souvent exigé le paiement de tous les frais inhérents à la prise en charge de ces dépouilles. Ce qui implique que les sociétés de pompes funèbres, les structures hospitalières multiplient régulièrement les communiqués invitant les parents des décédés à venir identifier et à récupérer les dépouilles.
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