Africa-Press – Gabon. Abdou Abarry, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de l’UNOCA, a échangé le 18 septembre 2025 à Libreville avec le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina. Au cœur des discussions: l’appui de l’ONU à la Médiature dans son rôle de garant du dialogue, à la veille des élections législatives et locales.
À Libreville, le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, a reçu le 18 septembre 2025 Abdou Abarry, représentant spécial d’António Guterres et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mission de bons offices destinée à renforcer les institutions nationales et à promouvoir un climat de paix et de stabilité à l’approche d’un rendez-vous électoral pour le Gabon.
«Le Gabon s’est engagé dans un cycle de refondation, dans un cycle de retour à l’ordre constitutionnel», a déclaré Abdou Abarry, rappelant la succession d’étapes franchies depuis le dialogue national, le référendum constitutionnel et l’élection présidentielle. Selon lui, les élections législatives et locales à venir marqueront l’ultime étape de ce processus.
Pour le représentant onusien, la Médiature occupe une place importante: «Ce chantre du dialogue, ce creuset de sagesse, est appelé à travailler avec les associations de femmes médiatrices, les organisations de jeunes, les représentants religieux… tous ces acteurs déterminants lorsque l’on veut créer la paix et la quiétude sociale».
Rendre visibles les actions de la Médiature
Abdou Abarry a également insisté sur la nécessité de donner plus de visibilité à cette institution encore jeune, saluant l’adoption récente d’un texte fondateur sur la Médiature. «C’est un acte fondamental pour qu’elle prenne son lustre et joue pleinement son rôle d’institution de la République», a-t-il affirmé, tout en réitérant la disponibilité du système des Nations Unies à collaborer étroitement avec elle.
Le représentant de l’UNOCA a enfin mis en avant les efforts du Médiateur dans la lutte contre les discours de haine, problématique qui dépasse les frontières gabonaises. «Le plaidoyer d’Alexis Boutamba Mbina nous encourage à travailler à l’élaboration d’une stratégie régionale contre les discours de haine en Afrique centrale», a-t-il souligné.
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