Africa-Press – Gabon. Le Centre de santé de Lalala a reçu, le 23 octobre, la visite d’une délégation conjointe du Comité technique du projet eGabon-Système d’information sanitaire (COTECH eGabon-SIS) et de la Banque mondiale. Une étape clé dans le suivi du déploiement du Système d’information sanitaire, cet outil numérique censé révolutionner la gestion des structures de santé au Gabon.
Le Centre de Santé de Lalala fait partie des 13 sites pilotes choisis à travers le pays pour tester et affiner le Système d’information sanitaire (SIS) avant sa généralisation. Le 23 octobre, il a reçu la visite d’une délégation conjointe du Comité technique du projet eGabon-Système d’information sanitaire (COTECH eGabon-SIS) et de la Banque mondiale. Le SIS est développé avec le soutien de la Banque mondiale dans le cadre du Projet eGabon-Santé, qui vise à centraliser et fiabiliser les données médicales pour améliorer la planification, le suivi et la qualité des soins. L’objectif de la mission du 23 octobre était d’évaluer la mise en œuvre concrète du système, recueillir les retours des équipes médicales, et mesurer le niveau d’appropriation de cet outil par les utilisateurs de terrain.
Sur place, le personnel de santé a salué les premiers effets positifs de la digitalisation tout en relevant. Les représentants du COTECH et de la Banque mondiale ont donc pris note des différentes observations quant à l’adoption de ce nouvel outil. Le SIS est conçu pour offrir une vision globale et actualisée de l’état de santé de la population. Grâce à la remontée automatique des données, les décideurs peuvent fonder leurs politiques de santé sur des informations fiables et en temps réel. Une innovation cruciale pour un système de santé plus efficace et plus transparent. Les conclusions de cette visite et celles dans les douze autres sites pilotes serviront à ajuster le dispositif avant son déploiement national.
Deux projets de texte adoptés
Pour les responsables du projet, l’enjeu est clair: faire du SIS un pilier de la modernisation du secteur de la santé au service du citoyen. Avec le SIS, le Gabon devrait franchir une étape décisive vers une gestion de la santé publique basée sur les données, tournée vers l’efficacité et la qualité des soins, et le Conseil des ministres du 23 octobre conforte cette idée. Il a adopté le projet de loi instituant l’identifiant unique du patient et du professionnel de santé en République gabonaise qui «permettra de disposer, en temps réel, de données médicales fiables, sécurisées et interopérables, favorisant une meilleure gouvernance du système national de santé et une gestion optimisée des informations sanitaires».
Mais aussi, le projet de loi fixant le cadre d’interopérabilité du SIS. Il devrait «garantir une meilleure coordination des soins, à renforcer la qualité et la sécurité des services de santé, et à favoriser l’intégration et la modernisation des outils numériques utilisés par les professionnels du secteur». Une volonté exprimée de moderniser la gouvernance sanitaire et d’assurer une gestion intégrée et efficiente des données de santé au service de la population.
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