Africa-Press – Gabon. Comme bon nombre d’entreprises du Gabon, la Poste du Gabon a célébré le 1er mai, la fête du travail avec faste à son siège à Libreville. Occasion pour les agents et la direction générale, ainsi que la ministre de la Communication et des Médias de réitérer leur engagement de sortir la Poste dans la zone de turbulence et d’en faire un outil économique pour le pays.
Bien que traversant une période tumultueuse depuis près d’une décennie déjà, la Poste SA a célébré le 1 mai, la fête du travail son siège situé au bord de mer de Libreville. Entouré de la direction générale, le personnel par la voix de David Mamboundou, secrétaire général du Synaposte, a réitéré son engagement à œuvrer pour une Poste, au service du plus grand nombre.
Il faut dire que lors de son propos liminaire, le syndicaliste est longuement revenu sur les difficultés que traverse cette entreprise qui a connu des moments heureux par le passé. Pour David Mamboundou, l’heure est donc de donner aux postiers la place qu’ils méritent. « Monsieur le directeur général, les postiers ont perdu leur image et leur sens de vie du fait de la situation difficile que traverse l’entreprise. Ils comptent sur vous une fois de plus pour que la Poste et les postiers reprennent leur lettre de noblesse. Il est temps de changer la donne et de redonner du sens et du poids à ces femmes et ces hommes qui ont le même dénominateur commun, postière et postier, ce nom dont ils furent fiers. Il faut que la Poste se remette sur les rails ».
Avec une nouvelle direction générale et des nouvelles autorités à la tête du pays, la Poste est désormais dans une ambition, celle de faire d’elle, une entreprise digne de ce nom. C’est pourquoi, le personnel appelle au retour de certains produits qui ont permis à la Poste de connaître une santé financière.
Une Poste unie et indivisible
« Monsieur le directeur général, les postiers dans leur ensemble savent que les années ne se ressemblent pas, mais l’espoir leur permet de croire à un lendemain meilleur. C’est pourquoi », a souligné David Mamboundou, « vivement que les produits comme le mandat national et international soient à nouveau effectifs ». Profitant de son temps de parole, le délégué du personnel a appelé à une Poste unie et indivisible, où règne un climat serein. « Nous voulons travailler sans aucune menace, nous voulons une Poste dans laquelle chacun est libre d’exprimer ses opinions sans crainte de représailles, nous voulons une Poste dans laquelle, nous travaillons main dans la main pour la relance des activités. »
L’engagement de la direction générale
A la tête de la Poste depuis janvier dernier, Jean Richard Ella Eya a indiqué vouloir répondre à tous les défis pour relever la Poste SA. C’est pourquoi, à l’occasion de la fête du travail, il a profité à remercier et encourager les agents pour leur mobilisation à continuer de maintenir la Poste en activité. « C’est ça l’essence même du travail, la force d’un travailleur qui doit se dire que je viens tous les matins pour un outil qui me fait vivre, un outil par lequel je dois contribuer à la richesse de notre nation. Je vous remercie pour votre abnégation et votre détermination ».
« En tant que directeur général, je prends l’engagement devant tout le personnel de répondre présent à tous les défis que nous avons à relever pour relancer l’institution. La Poste gabonaise n’est pas morte. Ça fait 10 ans, voire plus, qu’elle souffre énormément, que son personnel l’a vu partir quelque peu vers un déclin que je pourrais dire difficile à supporter. Pour ceux qui portent la poste dans leur cœur comme vous et moi, en tant que timonier du jour pour le redressement de la barque pour le redressement de la maison, je vous donne mon engagement solennel d’être toujours à votre écoute »
La Poste un outil économique
De passage pour souhaiter au personnel de la Poste une bonne fête de travail, la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, a appelé à la responsabilité de tous les postiers pour faire de cet outil un vivier économique qui doit contribuer à la croissance du pays et au budget de l’Etat. « Je répète toujours qu’il n’y a pas de pays sans Poste, parce que la Poste est un service universel. Vous avez la lourde responsabilité de relever notre Poste et d’en faire un outil important dans l’économie de notre pays. La Poste doit sortir du rouge », a réitéré la patronne de la Communication au Gabon.
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