Africa-Press – Gabon. Fort de 22 % de ses terres et 26 % de ses espaces marins déjà protégés, le Gabon figure parmi les pays les plus avancés dans l’initiative mondiale «30×30». Libreville entend désormais convertir ce leadership en appuis financiers pour consolider ses acquis et intensifier ses actions de conservation.
Le ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, a réaffirmé l’engagement du Gabon en matière de protection de la biodiversité, tout en appelant à un financement international à la hauteur des efforts déjà consentis par le pays. Présent à la réunion annuelle des bénéficiaires du Fonds Bezos pour la Terre-Bassin du Congo, aux côtés de son collègue des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, Mays Mouissi a rappelé que cette rencontre, organisée les 5 et 6 août, s’inscrit dans le cadre de l’initiative mondiale «30×30», qui vise à protéger 30 % des terres et des océans d’ici 2030. Le Gabon figure déjà parmi les champions mondiaux de la conservation, avec 22 % de ses terres et 26 % de ses espaces marins protégés.
«Ce leadership n’est pas le fruit du hasard: il résulte d’un choix politique assumé, d’une stratégie de long terme et d’une volonté constante de concilier développement durable et souveraineté environnementale», a souligné le ministre. Mays Mouissi a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de reconnaître et de soutenir ces performances. «Le Gabon doit bénéficier de financements à la hauteur de ses résultats et de son leadership en matière de conservation, afin de consolider les acquis et renforcer les mécanismes de protection durable des écosystèmes», a-t-il déclaré.
Pour les membres du gouvernement, la préservation de la biodiversité ne se limite pas à un objectif environnemental, mais constitue également un levier de développement économique et social pour les populations locales. En ce sens, Mays Mouissi a appelé à un partenariat renforcé entre les bailleurs de fonds, les institutions nationales et les communautés, afin que la promesse du «30×30» se traduise en actions concrètes et durables. «Notre forêt nous protège, nous nourrit et nous soigne, nous devons la conserver au bénéfice de nos populations et pour le bien-être de la planète», a souligné Allogo, rappelant la vision du Gabon en matière de conservation.
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