Les jeunes Mponwè de l’Estuaire interpellent Oligui Nguema sur l’insécurité foncière qui menace leurs terres ancestrales

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Les jeunes Mponwè de l’Estuaire interpellent Oligui Nguema sur l’insécurité foncière qui menace leurs terres ancestrales
Les jeunes Mponwè de l’Estuaire interpellent Oligui Nguema sur l’insécurité foncière qui menace leurs terres ancestrales

Africa-Press – Gabon. Les jeunes du groupe ethnolinguistique « Mponwè » qui se considèrent comme les autochtones de la province de l’Estuaire, regroupés au sein de la Fédération autochtone Mpogwè (Alouani), ont dans une déclaration, interpelé le Président de la Transition, le General Brice Clotaire Oligui Nguema, sur l’impérieuse nécessité de mettre fin à l’insécurité foncière qui menace leurs terres ancestrales depuis des années.

« Nous jeunes Mponwès, peuple de primogéniture des Estuaires du Gabon réunis au sein de la Fédération Alouani, souhaitent s’adresser à vous pour attirer votre attention sur la situation alarmante de l’insécurité foncière qui menace notre terre ancestrale appelé de son nom originel Orongo Mbene Y Ndiwa, ou encore Arongo », a lancé Edmond Fabrice Gouandegno Lopez, Secrétaire général de la Fédération Alouani.

Pour les Mponwè, en tant que cosignataires avec la France de l’acte fondateur de la République Gabonaise, ils réclament le respect de leurs droits fonciers inaliénables pour garantir un meilleur vivre ensemble.

« On moment nous traversons une période de transition cruciale, il est inconcevable que nos terres ancestrales soient menacées et que nos droits soient bafoués », a-t-il réfuté avant de solliciter solennellement une audience au numéro gabonais pour mettre la lumière sur certaines zones d’ombres concernant la situation foncière à l’Estuaire.

Bien avant la déclaration qui revêtait une dimension spirituelle, les jeunes Mpogwès soutenus par des sages (hommes et femmes) ont exécuté des rituels pour être en harmonie avec leurs ancêtres. La cérémonie a eu lieu à la fondation des quatre saisons dont le siège est collé avec le mur du cimetière de Plein Niger dans le 4ème arrondissement de Libreville.

Camille Boussoughou

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