Africa-Press – Gabon. À l’occasion des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, célébrés du 25 novembre au 10 décembre 2025, une voix s’élève pour rappeler l’urgence d’un engagement collectif. Femme et professionnelle des médias, Denise Rachelle Billogue a rendu un hommage appuyé à toutes les victimes de féminicides, soulignant la gravité d’un phénomène qui continue de toucher des milliers de femmes à travers le monde.
Chaque année, cette campagne internationale s’ouvre lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, et se clôture le 10 décembre, date marquant la Journée des droits de l’homme. Une période symbolique et stratégique, consacrée à la mobilisation mondiale, à la sensibilisation et au renforcement des actions visant à mettre fin aux violences basées sur le genre. Le thème retenu pour l’édition 2025, centré sur la violence numérique et les féminicides, met en exergue plusieurs réalités préoccupantes. Les violences en ligne, le cyberharcèlement, les menaces, le chantage ou l’exposition non consentie s’ajoutent aux agressions subies dans la sphère privée. Toutes ont des conséquences profondes et parfois irréversibles, et appellent à une réponse ferme des institutions comme des communautés.
Journaliste engagée Denise Rachelle Billogue exhorte les femmes victimes de violences à chercher de l’aide dès les premiers signes, rappelant qu’aucun acte de brutalité ne doit être toléré. Elle insiste sur la nécessité d’un accompagnement adapté, d’une protection efficace et d’une écoute attentive de la part des autorités et structures spécialisées. Elle appelle également les institutions publiques, organisations de la société civile, médias, entreprises et communautés à participer activement aux actions prévues durant ces 16 jours, qui donneront droit à des campagnes de sensibilisation, formations, débats publics, initiatives culturelles ou artistiques. Selon elle «chaque contribution compte et renforce la capacité collective à lutter contre la violence de genre», précise-t-elle.
Pour la journaliste, l’enjeu dépasse la simple dénonciation. Il s’agit d’une responsabilité partagée, indispensable à la construction d’une société où les droits humains sont respectés et garantis. « Accepter la violence, c’est creuser sa propre tombe », rappelle-t-elle, invitant chacun à mesurer l’importance de son rôle dans ce combat.





