Africa-Press – Gabon. À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, Élodie Diane Foufoué épouse Sandjo, ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance a effectué une visite de terrain, lundi 24 novembre, au quartier Nzeng-Ayong à Libreville. L’objectif était d’évaluer les dispositifs d’accueil et de suivi mis à la disposition des victimes, en présence de partenaires clés au Centre de protection et de promotion sociale des femmes victimes de violences.
En marge de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, célébrée chaque 24 novembre, la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, Élodie Diane Foufoué épouse Sandjo, s’est rendue au Centre de protection et de promotion sociale des femmes victimes de violences. Accompagnée du ministre des Affaires sociales, de représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’associations civiles, cette visite visait principalement à évaluer les dispositifs d’accueil, d’écoute, d’hébergement et de suivi dont bénéficient les victimes dans la structure de Nzeng-Ayong.
La ministre Foufoué Sandjo a profité de l’occasion pour rappeler l’importance cruciale d’une riposte coordonnée face au fléau des violences basées sur le genre. «La lutte contre les violences basées sur le genre exige une action coordonnée, continue et multisectorielle», a-t-elle insisté. Pour illustrer l’urgence de la situation, elle a déclaré: «Chaque femme victime de violence est une urgence nationale. Nous devons agir ensemble et durablement».
Dans cette perspective, la représentante de l’UNFPA, Leïla Joudane, a réitéré le soutien de l’organisme international. Elle a souligné l’importance d’un «accompagnement institutionnel durable pour consolider les acquis» et a plaidé pour un renforcement de la sensibilisation communautaire ainsi qu’une extension de la prise en charge à l’ensemble du territoire national.
Ainsi, accueillant la délégation officielle, la directrice du Centre de protection, de promotion et de prise en charge des femmes victimes de violences, a rappelé la mission fondamentale de son établissement. «Nous sommes le premier refuge de celles qui n’ont plus d’espace de sécurité. Notre devoir est de leur redonner dignité, protection et espoir», a-t-elle affirmé.
Cette initiative sur le terrain entend renforcer la coopération entre l’État, les organismes internationaux et les acteurs communautaires dans la lutte concertée contre les violences faites aux femmes.
Thécia Nyomba (Stagiaire)





