Africa-Press – Gabon. Les notables des départements de la Lebombi-Leyou et de Lekoko, de Moanda, Bakoumba et Mounana, étaient à l’honneur, le 20 décembre dernier, à l’occasion de la cérémonie de vœux de nouvel an organisée sous la houlette de l’Administrateur directeur général (ADG) d’Eramet Comilog, Léod Paul Batolo. Un moment ayant permis de présenter les réalisations de l’entreprise minière et de renouveler son engagement en faveur des populations locales.
L’Administrateur directeur général d’Eramet Comilog, Léod Paul Batolo, a devisé le 20 décembre, avec les notables des départements de la Lebombi-Leyou et de Lekoko, à l’occasion de la cérémonie de vœux de nouvel an. Devant ses interlocuteurs, il a présenté le bilan annuel du Fonds RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), conduit en partenariat avec l’État gabonais. Devenu un rendez-vous de référence pour les populations locales, cet échange a permis de réaffirmer l’engagement de l’entreprise en faveur du développement local, du mieux-vivre et de la cohésion sociale, dans une logique de résultats, de transparence et d’impact.
Agir de manière plus juste et plus utile
L’ADG a souligné l’influence positive d’une action concertée entre les autorités et les leaders communautaires. Il a précisé que les réalisations «sont avant tout le fruit de l’action de l’État gabonais, menée avec les autorités locales, à travers le Fonds RSE État – Eramet Comilog». «Elles ont été construites avec les leaders communautaires, qui portent la voix et les réalités des populations et nous aident à agir de manière plus juste et plus utile», a déclaré M. Batolo.
Parmi les points saillants retenus pour l’année 2025, quatre volets structurants illustrent l’ancrage local des actions et leur impact mesurable à Moanda, Mounana et Bakoumba. Le premier volet, Santé et accès aux soins, indique que la santé demeure une priorité avec des résultats tangibles sur le terrain. On évoque plus de 2 000 personnes sensibilisées aux cancers féminins et masculins, près de 800 femmes dépistées gratuitement dans le cadre des études HPV, et le poste avancé de l’hôpital départemental de Moanda opérationnel depuis août dernier, inauguré par le président de la République. On invoque également environ 1 000 consultations par mois et l’accès local à des actes de chirurgie et à des examens biologiques qui concrétisent cet effort.
Poursuite du désenclavement urbain et de la modernisation des territoires
Le deuxième volet, Infrastructures et cadre de vie, relate la poursuite du désenclavement urbain et de la modernisation des territoires. L’axe 19 à Moanda a été finalisé, le pavage des axes 20 et 21 lancé, et plus de 1 000 lampadaires solaires installés dans la ville. Dans le même temps, 1860 lampadaires supplémentaires sont programmés à Moanda, Bakoumba, Mounana, ainsi que dans les villages voisins.
Quant au troisième volet, eau, éducation et jeunesse, il met en évidence l’amélioration durable de l’accès aux services essentiels et à l’éducation. Onze forages industriels ont été lancés pour sécuriser l’approvisionnement en eau à Moanda, des aides ont été réalisées pour la remise en service des infrastructures SEEG à Bakoumba, et plus de 300 élèves sont accueillis dans les nouvelles écoles de la nouvelle cité Lekolo 2, de même que le Lycée d’Excellence de Moanda est en progression.
Dynamique économique et sociale
Le dernier volet, emploi, entrepreneuriat et cohésion sociale, témoigne d’une dynamique économique et sociale. Ainsi, plus de 150 projets entrepreneuriaux ont été financés via le Fonds d’amorçage. Le programme «Un jeune, un taxi, un emploi» compte déjà 20 taxis en circulation et 20 nouveaux véhicules ont récemment été acquis. 27 cases de rencontres communautaires sont en construction et la ferme agro-sylvo-pastorale de Bakoumba a été lancée comme projet structurant et pérenne.
Ces résultats sont le témoignage d’un investissement soutenu et d’un travail conjoint entre l’État, les autorités locales et les communautés. Dans ce cadre, Léod Paul Batolo a insisté sur la nécessité de poursuivre l’effort collectif. «Toutes ces réalisations sont avant tout le fruit de l’action de l’État gabonais, menée avec les autorités locales, à travers le Fonds RSE État – Eramet Comilog. Elles ont été construites avec les leaders communautaires qui portent la voix et les réalités des populations et nous aident à agir de manière plus juste et plus utile», a-t-il déclaré.
