‘Tournons la Page’ demande la libération de Jean Rémy Yama

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‘Tournons la Page’ demande la libération de Jean Rémy Yama
‘Tournons la Page’ demande la libération de Jean Rémy Yama

Africa-Press – Gabon. Réaffirmant leur plein soutien à l’égard de leurs membres emprisonnés, les coalitions africaines de Tournons la page (TLP) ont condamné, le 26 janvier dernier à Cotonou (Bénin), l’emprisonnement de ceux-ci, dont Jean Rémy Yama, et exigé du gouvernement gabonais la libération du président de la confédération syndicale Dynamique unitaire qui croupit en prison depuis dix mois déjà.

L’assemblée générale des coalitions membres de Tournons la Page (TLP), tenue à Cotonou le 23 au 26 janvier 2023, a été l’occasion pour les acteurs de la société civile africaine de condamner énergiquement l’emprisonnement des acteurs de la société, dont Jean Rémy Yama. L’occasion également d’exiger la libération desdits leaders. Cette déclaration vient appuyer celle de la directrice d’Amnesty international pour la même cause.

«TLP demande aux gouvernements burundais, gabonais, guinéen et togolais de libérer nos collègues Ibrahima Diallo, Oumar Sylla et Mamadouba Billo Bah en Guinée, Jean Rémy Yama au Gabon, Prince Fadel au Togo et Floriane Irangabiye au Burundi, qui croupissent en prison, poursuivis pour leur travail de défense des droits humains et de la démocratie», ont-ils déclaré, regrettant que dans de nombreux pays représentés, persistent d’énormes défis quant à l’alternance démocratique, l’État de droit, le respect des principes constitutionnels et des droits humains. A leur liste de regrets figurent également les réflexes dictatoriaux et répressifs, les pratiques d’exclusion et de mauvaise gouvernance, les fraudes électorales, l’oppression contre les membres de TLP et des acteurs pro-démocratie, les coups d’État militaires et constitutionnels, le terrorisme et les conflits armés… autant de maux, déplorent-ils, qui minent nos pays et qui constituent des handicaps sérieux à l’éclosion d’une véritable démocratie.

«Nous condamnons la restriction grandissante de l’espace civique et toutes les conséquences que cette situation comporte sur la vie des citoyens. Ces pratiques dissuasives et répressives, initiées par certains gouvernements, ne vont ni nous décourager, ni nous empêcher de continuer notre lutte citoyenne en faveur de la démocratie, l’État de droit, le respect des principes constitutionnels ainsi que l’égalité des citoyens devant la loi», ont-ils martelé, appelant tous les dirigeants africains à cesser les violences d’état contre les citoyens, les défenseurs de droits humains, les acteurs pro-démocratie et d’ouvrir l’espace civique en vue de garantir la stabilité sociale et l’épanouissement des populations.

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