Africa-Press – Gabon. Accusée de former bien plus de chômeurs, la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’Université Omar Bongo (UOB) pourrait revoir son offre de formation. Le 8 juin, s’est tenu au rectorat un conseil d’université sur la validation de ses nouvelles offres. Lesquelles devraient offrir aux diplômés des débouchés en termes d’emploi.
S’il est vrai que les diplômes universitaires constituent le meilleur passeport pour une insertion professionnelle, il est tout aussi vrai que beaucoup de diplômés manquent de compétences du fait du choix de certaines filières. Ce qui ne facilite pas leur accès au marché de l’emploi. À l’Université Omar Bongo (UOB), celles de la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) sont d’ailleurs taxées de «fabriques de chômeurs» tant, il y a une inadéquation évidente entre les formations dispensées et les postes disponibles sur le marché de l’emploi. Mais insérée dans l’économie gabonaise, estime-t-on, l’UOB et particulièrement la FLSH qui continue d’accueillir des étudiants, a la responsabilité de leur offrir des débouchés en termes d’emploi.
Faisant désormais de l’employabilité de ces étudiants diplômés un impératif, le rectorat de l’UOB a accueilli le 8 juin, les travaux d’un Conseil d’université avec comme point central à l’ordre du jour, la validation de nouvelles offres de formation en FLSH. «Ce conseil avait pour objet de valider un certain nombre d’offres de formations. Notamment les formations professionnalisantes», a fait savoir à l’issue des travaux, le recteur de l’UOB. «Il nous a été demandé, à l’UOB qui est une université essentiellement des sciences de l’Homme et de la société où la professionnalisation n’était pas encore avérée, d’essayer de voir dans quelle mesure élaborer un certain nombre d’offres de formations», a ajouté le Pr Mesmin Noël Soumaho.
Après plusieurs heures de travaux, indique l’Agence gabonaise de presse (AGP), les membres du Conseil ont aussi bien validé à l’unanimité certaines offres de formation qui fonctionnent déjà, qu’examiné celles qui doivent désormais être dispensées. «Des formations qui ont été identifiées comme une possibilité de forte employabilité. Notamment dans les secteurs sociaux, les secteurs de la Forêt et de l’environnement et le secteur du digital» , a indiqué Mesmin Noël Soumaho.
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