Le taxi volant français Atea est prêt à décoller pour des vols à 200 km/h

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Le taxi volant français Atea est prêt à décoller pour des vols à 200 km/h
Le taxi volant français Atea est prêt à décoller pour des vols à 200 km/h

Africa-Press – Guinee Bissau. Développé à Toulouse, l’Atea est un aéronef à décollage vertical doté d’une motorisation hybride. Il peut emmener jusqu’à cinq passagers sur une distance de 400 kilomètres en croisant à 200 km/h.
Parmi les nombreux projets de taxis volants, il y a le projet français d’Ascendance Flight Technologies. Née en 2018, la société a été créée par quatre anciens ingénieurs d’Airbus qui planchaient sur l’avion électrique E-Fan. Leur concept d’aéronef VTOL (Vertical Take-off and Landing aircraft) porte le nom d’Atea. Cet appareil, de 14 mètres d’envergure, décolle donc à la verticale grâce à huit gros rotors totalement intégrés dans le carénage des deux paires d’ailes.
Pour basculer en vol en croisière, à l’avant et à l’arrière, deux moteurs à hélice prennent le relais. Les rotors d’ailes s’arrêtent à partir du moment où l’Atea a suffisamment de vitesse et donc de portance pour pouvoir s’en passer. Pour pouvoir emporter jusqu’à cinq personnes sur une distance de 400 kilomètres à une vitesse de croisière de 200 km/h, l’aéronef est équipé d’une motorisation hybride.
Décollage prévu en 2024
Une motorisation thermique est donc prévue, mais elle pourrait être adaptée pour être alimentée par de l’hydrogène ou bien un carburant d’aviation durable. L’Atea est prévu pour réaliser des vols urbains et régionaux, ou encore pour les vols sanitaires, logistiques, voire de surveillance. Depuis sa présentation, le projet a retenu l’attention et connait un certain engouement, puisqu’après avoir obtenu 10 millions d’euros en 2021, la société vient tout juste de lever 21 millions d’euros de fonds supplémentaires pour faire décoller son projet au propre comme au figuré.
Elle indique d’ailleurs qu’il y aurait déjà 245 intentions d’achats de son appareil. L’équipe, qui développe l’Atea, compte réaliser les premiers vols d’essais dès 2024 avec comme objectif plutôt ambitieux la livraison des premiers aéronefs dès 2026.

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