Africa-Press – Guinée. Pour la première fois, Moroni va accueillir, le sixième congrès culturel panafricain. Prevu de durer cinq jours, soit du 23 au 27 septembre, cet événement majeur rassemblera des experts, artistes, universitaires, décideurs politiques et acteurs culturels de divers horizons pour débattre et échanger sur les questions liées aux arts, à la culture, au patrimoine et l’éducation africaine.
Organisé par l’Union africaine (UA) en collaboration avec l’Union des Comores à travers les ministères des arts, de la culture, de l’éducation, etc, ce 6e congrès culturel panafricain va mobiliser 55 pays d’Afrique dont 200 à 250 acteurs culturels du continent africain. Du 25 au 27 septembre, des tables rondes seront au programme, pour discuter de l’art en général. Dans le but de propulser la culture africaine, des stands seront également alignés durant cinq jours au palais du peuple, pour mettre en valeur les produits de rente, artisanaux, artistiques et culturels.Selon le directeur du Cndrs, Dr Toiwilou Mze Hamadi, c’est un panel mettant en avant le secteur des arts et de la culture et ouvrira des portes au pays. «Les Comores auront à cette occasion, plusieurs opportunités comme le fait de tisser des liens avec les autres pays pour renforcer l’esprit de l’unité africaine mais aussi pousser la population à comprendre l’importance qu’on devrait accorder à ces secteurs. Ces derniers montreront que c’est un point d’intersection pour tous les pays africains », explique celui qui croit que la culture occupe une grande place pour le développement du continent Africain.
Et de poursuivre: « Nous allons échanger afin de trouver une solution pour que les secteurs des arts, culture, éducation soient le berceau de l’éducation, et contribuer à l’évolution du continent africain. Les Comores seront comme un carrefour qui servira à chaque pays de vitrine de son patrimoine. Nous ferons plusieurs activités comme un toirab pour présenter la tradition des Comores, notre patrimoine culturel, cette richesse qu’on possède et qu’on espère inclure bientôt dans la liste de l’UNESCO sur les sultanats des Comores».
Quant à la directrice générale des arts et de la culture, Wahidat Hassani, elle pense que l’Union africaine apportera des opportunités au pays. «Grace au programme de l’UA, nous saisirons beaucoup de choses sur la politique générale de l’UA dans tous ces secteurs. Ceci permettra à nos enfants et parents de concevoir que chez nous, il y a du savoir-faire qu’on ignore. En Afrique, on dispose d’institutions culturelles qui travaillent sur le développement de la culture. Lors de cet événement, on saura comment on pourra en bénéficier ».
Et de continuer: « ça nous permettra aussi de connaitre les instruments que l’UA a mis en œuvre pour soutenir les arts et la culture. Il y’aura une possibilité d’apprendre les autres langues d’Afrique comme dans ACALAN (académie des langues africaines nationales) qui prendront part pour nous initier sur les valeurs de la culture». Elle espère qu’à l’issue de cette grande rencontre, « nos dirigeants concevront combien les arts et la culturel sont importants ».
Notons que cet événement, mettra en lumière le savoir-faire des comoriens et ouvrira les yeux de la population sur les emplois culturels dont elle ignore l’existence. C’est la première fois que ce congrès va se dérouler aux Comores après trois années consécutives en Ethiopie, une fois à Nairobi et une fois en Côte d’ivoire.
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