Droits Musicaux : Progrès en Afrique

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Droits Musicaux : Progrès en Afrique
Droits Musicaux : Progrès en Afrique

Africa-Press – Guinée. La Conférence sur les droits d’exécution musicale en Afrique subsaharienne 2025 s’est tenue du 9 au 10 avril à Cape Town, en Afrique du Sud, organisée par la Fédération internationale de l’industrie phonographique en collaboration avec la Société sud-africaine des droits d’exécution musicale.

L’événement a réuni de nombreux dirigeants de l’industrie musicale du continent, notamment des maisons de disques, des organismes de gestion des droits et des entreprises de licences musicales, pour discuter du développement des droits d’exécution dans la région.

Renforcer les partenariats et la coopération

Durant deux jours, la conférence a abordé plusieurs thèmes majeurs, notamment l’évaluation de la mise en œuvre des décisions prises lors du sommet de l’année précédente à Dar es Salaam, et la présentation de rapports d’avancement par les sociétés nationales de gestion des licences.

Elle a également exploré de nouvelles stratégies visant à améliorer la gestion des droits d’exécution.

L’accent a été mis sur le rôle de la musique dans le développement économique africain, dans un contexte de forte croissance de l’industrie musicale sur le continent et de son influence croissante à l’échelle mondiale.

La conférence a souligné l’importance d’un renforcement de la coopération entre les pays africains et de l’adoption des meilleures pratiques internationales pour ouvrir davantage d’opportunités sur le marché.

Innovation et infrastructures numériques

L’un des moments forts de la conférence fut la session médiatique animée par Angela Ndambuki, directrice régionale de la Fédération internationale de l’industrie phonographique pour l’Afrique subsaharienne.

La session a réuni plusieurs figures et entreprises majeures de l’industrie musicale.

Il a été affirmé que la croissance durable de l’industrie musicale africaine nécessite un investissement accru dans la recherche et l’innovation, ainsi que dans le développement d’infrastructures numériques avancées.

Il a également été souligné qu’il est nécessaire de moderniser les systèmes de gestion des droits d’exécution pour suivre le rythme des évolutions rapides de l’économie numérique mondiale.

Accord historique de coopération entre pays

La conférence a également été marquée par la signature d’un accord important entre la société sud-africaine des droits d’exécution musicale et l’organisme kenyan des droits d’auteur. L’accord vise à garantir le transfert des revenus générés par les droits d’exécution collectés au Kenya d’ici la fin du deuxième trimestre de l’année.

Cet accord constitue une avancée majeure vers le renforcement de la coopération africaine et confirme l’importance des partenariats stratégiques pour le développement de l’industrie musicale du continent.

Appel au respect des droits et à l’autonomisation des artistes

Dans une intervention importante, Luthando Ngxezeli, figure reconnue de l’industrie musicale africaine, a insisté sur la nécessité pour les utilisateurs d’enregistrements sonores de s’acquitter des droits de licence dus.

Il a souligné que les artistes doivent jouer le rôle d’ambassadeurs pour sensibiliser les utilisateurs à leurs droits dans la chaîne des droits d’exécution.

Il a ajouté que ces efforts sont essentiels pour garantir que les ayants droit bénéficient des cadres juridiques en cours de développement dans le secteur.

Importance de la continuité et de l’innovation

Dans son discours de clôture, Angela Ndambuki a insisté sur l’importance de la continuité et de l’innovation pour relever les défis auxquels fait face l’industrie musicale en Afrique, saluant les progrès réalisés dans l’unification des efforts des parties prenantes.

Elle a souligné la nécessité d’une meilleure gestion des données, du renforcement de l’application des droits et de l’adoption d’une approche harmonisée pour garantir une rémunération équitable aux ayants droit.

Ndambuki a conclu: « Les bases sont désormais posées, et il nous revient à tous de bâtir sur cet élan afin de créer un environnement dans lequel les artistes africains seront justement honorés pour leurs contributions à l’industrie musicale. »

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