Africa-Press – Guinée. Dans le cadre du Projet d’aménagement des débarcadères de pêche et pour renforcer la dynamique de modernisation du secteur halieutique, le chef du gouvernement a procédé à la pose de la première pierre du port de pêche artisanale de Téminétaye. À cette occasion, Bah Oury a assuré que ce secteur peut contribuer à faire reculer la pauvreté en Guinée.
“Chez nos voisins, la pêche contribue à hauteur de 3 à 4 % du PIB. En Guinée, elle représente un potentiel encore plus fort. Nous devons revoir le système dans sa globalité”, souligne le Premier ministre, avant d’assurer que la construction du port de Téminétaye répond à une priorité présidentielle, à savoir améliorer durablement le cadre de vie et de travail des pêcheurs, des mareyeuses et de l’ensemble des acteurs du littoral.
Aux dires de Bah Oury, la valorisation du secteur peut transformer l’économie guinéenne.
“Ça va transformer le paysage urbain, ça va encourager d’autres acteurs de la pêche à s’y intéresser. Et la pêche, c’est en moyenne 5 % du PIB national. D’où la nécessité de revoir le système dans sa globalité, de le moderniser, d’assurer la transparence, la traçabilité, pour que les acteurs et le secteur privé, dans le cadre de l’économie maritime, se développent. Nous avons un potentiel qui est caché”, affirme le locataire du Palais de la Colombe.
Pour lui, “le secteur de la pêche en République de Guinée est un secteur porteur de croissance, porteur de revenus pour les personnes qui s’y adonnent. Nous devons accélérer le développement de ce secteur. C’est un secteur source de richesse, de création de revenus, d’amélioration de notre alimentation et de la qualité de vie pour l’ensemble de la population guinéenne”.
“Investir dans la pêche, c’est un investissement d’avenir, un investissement porteur. Comme l’a souligné le Général Mamadi Doumbouya en insistant sur le fait que les débarcadères constituent une priorité présidentielle. C’est parce qu’il y a, derrière cela, une possibilité de faire reculer la pauvreté, d’améliorer les conditions d’activité des femmes, de vivre dans une relative salubrité, et d’exercer leur métier dans des conditions mieux protégées, afin de ne pas être victimes de cet enfumage qui, d’une manière ou d’une autre, cause de nombreuses maladies”, fait savoir le chef du gouvernement.
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