Africa-Press – Guinée. L’ancien parti au pouvoir présente ses condoléances les plus attristées au peuple de Guinée suite au drame survenu ce dimanche à Nzérékoré, qui a entraîné la mort d’au moins 56 personnes lors de la finale du tournoi doté du trophée général Mamadi Doumbouya.
Selon l’ancien ministre Marc Yombouno, ‘’quand on voyait tout ce qui s’est dit depuis le lancement par les membres du gouvernement sous la direction de Amara Camara qui est allé parler beaucoup de choses, faire du populisme et accuser les anciens dignitaires, surtout les fils ressortissants qui venaient semer la division et créer de problèmes. De tels discours sont des actions de revanchard. Ces paroles de non-respect des anciens dignitaires peuvent amener la jeunesse à avoir, peut-être des revanches pour prouver que le CNRD est très populaire en Forêt’’.
Ce cadre de l’ancien parti au pouvoir précise qu’il est important de “savoir que Nzérékoré, c’est la ville de Dadis. Ce dernier est aujourd’hui sous les geôles, on part organiser un tel mouvement de soutien, pour peut-être minimiser sa popularité, le résultat était presque attendu’’.
Dans un entretien à VisionGuinee, il déclare que ‘’selon nos informations, ils ont informé la population que le président de la transition devait être de la partie. Et ils ont envoyé des véhicules dans les villages, ramener des villageois pour venir remplir la ville’’.
L’ex-ministre Yombouno fait remarquer que la finale du tournoi s’est déroulée dans un “stade vétuste abandonné depuis 2009 qui ne répond pas aux normes. Et on y remplit des milliers et des milliers de personnes pour suivre un match avec quelle équipe d’arbitrage. Est-ce que la Fédération guinéenne de football est impliquée ? Est-ce que ce sont des arbitres professionnels qui étaient là ? En tout cas, tous les ingrédients étaient réunis pour arriver à ce qu’on a suivi malheureusement’’.
Suspendre les mouvements de soutien
L’ancien ministre estime, de manière responsable, que le CNRD devrait publier un communiqué interdisant toutes les manifestations de soutien jusqu’à nouvel ordre.
‘’Toutes les activités de mouvements de soutien devaient être interdites sur le territoire national. Que ce soit des activités sportives, culturelles ou même religieuses. Tout ce qui va avec le soutien de qui que ce soit devrait être interdit. C’est pour le respect de ceux qui ont perdu leurs âmes et pour la dignité des guinéens qui sont restés’’, suggère Marc Yombouno.
‘’Si le gouvernement lui-même donne un bilan de 56 morts, voyez la réalité sur le terrain. Jusqu’à présent, on ne nous donne pas de sources fiables sur ce qui s’est passé’’, conclut-il.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Guinée, suivez Africa-Press