Africa-Press – Guinée. Après un séjour de cinq mois à l’étranger, Lansana Kouyaté, ancien chef du gouvernement et le président du parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) est de retour en Guinée. Il a été interrogé par des journalistes ce jeudi à sa descente d’avion à l’aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry.
Le leader du Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) a exprimé sa joie de fouler à nouveau le sol guinéen.
‘’Chaque fois que je voyage, lorsque je reviens, c’est un plaisir immense de rentrer chez soi, là où l’on a ses frères, ses sœurs, ses parents, ses amis et aussi ses militants. Alors, je suis heureux d’être ici, et ça me fait chaud au cœur, après un certain temps’’, a-t-il déclaré.
Alors que plusieurs formations politiques ont été suspendues par les autorités de la transition, le PEDN, lui, a été épargné. Une situation que Kouyaté explique par la stabilité de son parti.
‘’Je suis heureux que le PEDN n’ait pas été autant secoué. Je crois que la raison réside toujours dans la sérénité et la tranquillité. Les partis ne sont pas exempt d’erreurs, les partis ne sont pas à l’abri de tensions internes, car c’est un regroupement. Partout où vous rassemblez des hommes, il faut de la sérénité. Diriger un parti n’est pas facile, parce qu’il faut gérer plusieurs personnes avec un idéal et une idéologie. Dieu merci, le PEDN a réussi à fédérer des gens autour d’un idéal bien connu. Je ne reviens pas là-dessus aujourd’hui, je ne vais pas vous donner la primeur de ce que je dirai à la prochaine assemblée, car cela fait un certain temps que je n’ai pas vu mes militantes et mes militants, et surtout les organes du parti’’, a-t-il souligné.
Contrairement à d’autres figures politiques comme Cellou Dalein Diallo (UFDG), Alpha Condé (RPG) ou Sidya Touré (UFR), partis en exil, Lansana Kouyaté affirme n’avoir jamais quitté la Guinée définitivement.
‘’Kouyaté est là, vous avez la réponse. Vous avez posé la question en connaissant la réponse. Je suis là. Partir en exil, c’est ce que vous pensez? Ceux qui partent en exil ne pensent pas revenir. Quelles sont leurs raisons? Ils ont peut-être leurs raisons, mais je n’ai pas cette raison. Je vais quand je veux, je reviens quand je veux. C’est une terre de liberté’’.
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