Africa-Press – Guinée. L’ancien ministre de la communication, Alhousseiny Makanera, croit dur comme fer que de nos jours, le poids des partis sur l’échiquier politique a changé depuis l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au pouvoir.
‘’Aujourd’hui, je n’ai pas la maîtrise de tous les partis politiques qui ont été suspendus, dissous ou ceux qui ont eu l’autorisation de fonctionner. Mais on se tromperait lourdement si nous disons que l’ancienne réalité peut prévaloir aujourd’hui. La situation a complément changé. C’est pourquoi, pour connaître aujourd’hui le poids des partis politiques en Guinée, il faut attendre les futures élections’’, estime le président du Front national pour le développement.
Amené à commenter la suspension de l’ancien parti au pouvoir par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alhousseiny Makanera déplore un manque de leadership.
‘’Au niveau du RPG Arc-en-ciel, il y a eu un problème de leadership. Pourquoi ? La direction nationale actuelle du parti n’a pas voulu fournir les différents documents. Ça a été même notre cas. Il y a des documents que nous n’avons pas fournis. Parce que nous avons estimé qu’ils n’étaient pas indispensables pour le fonctionnement du parti. Par exemple, on nous a demandé la liste des membres fondateurs. Ce que nous avons estimé inutile. Parce que dans un parti politique, celui qui adhère aujourd’hui et le membre fondateur ont les mêmes droits et devoirs’’.
Il cite également ‘’le problème de comptabilité. Nous avons estimé qu’avoir zéro franc, c’est déjà un bilan. Parce que les partis politiques doivent fonctionner sur fonds propres. Je ne confonds pas mon compte bancaire, mes avoirs à ceux du parti’’.
‘’Quand vous prenez aujourd’hui les partis politiques dit grands, nous savons tous que ça soit le siège ou le fonctionnement dépend d’un homme ou d’un petit groupe. Quand on dit congrès, c’est la même personne qui décide qui doit être congressiste, qui assure le transport des congressistes et les frais liés’’, argumente Makanera.
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