Africa-Press – Guinée. Dans un entretien accordé à Global Telesud, le Premier ministre Bah Oury, également directeur des campagnes du général Mamadi Doumbouya, est revenu sur l’état d’esprit dans lequel son camp aborde l’élection présidentielle du 28 décembre.
‘’Vous êtes le directeur de campagne du général Doumbouya. Dans quel état d’esprit abordez-vous ces élections? Certains parlent déjà d’une élection gagnée d’avance. Est-ce que ce n’est pas une promenade de santé pour vous finalement?’’, lui demande-t-on.
Le chef du gouvernement, dans sa réponse, rejette l’idée d’une ‘’élection gagnée d’avance’’.
‘’Non, ce n’est pas une promenade de santé’’, affirme-t-il, avant de souligner qu’au-delà de ‘’l’élection d’une personne pour incarner la magistrature suprême de la Guinée, il y a d’autres enjeux extrêmement importants au regard de notre engagement à faire en sorte que la transformation institutionnelle de ce pays avance’’.
Selon Bah Oury, ‘’nous avons un impératif majeur que cette élection puisse consolider l’appropriation par la population des institutions de la République. D’où la nécessité d’encourager, d’impulser une adhésion et une participation la plus large des guinéens, comme nous l’avons eu pour le référendum du 21 septembre dernier avec un taux de participation avoisinant en moins les 90 %’’.
Il affirme que ‘’la stabilité du pays passe nécessairement par une relégitimation du candidat Mamadi Doumbouya. D’où la nécessité pour nous de travailler pour que le processus électoral soit le plus large et le plus inclusif possible. Ça c’est le premier élément’’.
Deuxièmement, d’après lui, ‘’nous voulons également que ces élections montrent que la Guinée est en capacité d’organiser des élections paisibles, apaisées, qui réconcilient, qui rassemblent, et non pas, comme ce que nous avions par le passé, que les élections soient un facteur de division ou d’instabilité dans le pays’’.
Le directeur de campagne du candidat de la Génération pour la modernité et le développement (GMD) estime que pour ‘’ces deux raisons majeures, nous avons un défi à relever pour qu’au-delà de l’élection d’une personne, les deux principes, les deux impératifs qui sont prioritaires puissent prévaloir’’.
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