Africa-Press – Guinée. Face à la situation en détresse des guinéens en Mauritanie, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, assure que l’État travaille pour leur protection et leur retour au bercail.
Interpellé sur la situation des guinéens en difficultés, notamment en Mauritanie, le ministre des transports et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a tenu à clarifier l’action de l’État.
Il a d’abord rappelé le cadre diplomatique, soulignant que la Mauritanie est couverte diplomatiquement, notamment par l’ambassade du Sénégal.
Le ministre a ensuite révélé l’ampleur des opérations de rapatriement, souvent effectuées dans la discrétion.
‘’En tant que ministre des transports, tous les jours, je reçois une demande d’atterrissage d’avion pour rapatrier des guinéens venant de Mauritanie, des Etats-Unis, et d’autres endroits. Nous autorisons ces avions à venir. Qu’est-ce que vous voulez? Si on les laisse là-bas, nous vivrons des situations qui nous attristeront tous. Nous faisons en sorte qu’ils reviennent’’, a-t-il déclaré, assurant ainsi que l’Etat ne laisse pas ses ressortissants en détresse.
Ousmane Gaoual Diallo a précisé que ‘’l’État guinéen crée des conditions économiques, des conditions de paix et de stabilité pour que les jeunes restent ici. Mais on ne peut pas fermer le pays et dire qu’une personne qui a envie d’aller à l’aventure ne va pas’’.
Il soutient que malgré l’absence de ‘’beaucoup de bruits’’ autour de ces efforts, l’État reste attentif à la détresse de ses citoyens, où qu’ils soient, selon ses dires. Le ministre assure que des mécanismes de protection sont enclenchés au ministère des affaires étrangères et qu’une cellule spécifique est dédiée à cette préoccupation.
Le travail de cette cellule consiste à prendre des nouvelles, à échanger avec le pays étranger en question et à s’assurer que les droits des compatriotes sont respectés, notamment pour ceux qui souhaitent retourner.
‘’Nous travaillons sur tous ces segments-là, partout, pas seulement en Mauritanie, mais partout, parce que des guinéens, même dans la guerre du Soudan, sont touchés. Nous prenons contact avec eux, lorsque c’est possible, pour les mettre à l’abri et faciliter leur déplacement’’, ajoute-t-il.
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