Africa-Press – Guinée. Le conseiller national Mohamed Traoré ne désarme pas pour de dénoncer la situation des médias qui continuent de faire objet de brouillage du fait des autorités de la transition. Ce membre du parlement transitoire estime que la situation que traverse ces entreprises de presse est inquiétante.
L’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée et actuel membre du Conseil national de la transition (CNT) continue de dénoncer le sale temps que les médias guinéens traversent sous le règne du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD)
‘’On a forcément un pincement au cœur quand on se rend actuellement dans les locaux de certains médias (Espace, Fim, Djoma…). Tout est quasiment désert. Il y a quelques mois, c’étaient des endroits qui grouillaient de monde (journalistes, techniciens, invités, visiteurs…)’’, déplore Mohamed Traoré.
‘’Certains de ces médias ont été contraints de mettre une bonne partie de leurs personnels en chômage technique ; d’autres ont procédé carrément à des licenciements’’, ajoute cet avocat engagé dans la défense des acquis démocratiques en Guinée.
‘’Tout cela parce que certains journalistes et certains médias doivent obligatoirement entrer dans les rangs. C’est triste ; c’est inquiétant’’, poursuit l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée.
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