Africa-Press – Guinée. Contrairement en 1968 où la Guinée avait participé au Tournoi olympique en tant qu’invitée, cette fois-ci, le Syli va croiser le fer, le 9 mai prochain à Clairefontaine en France, avec une équipe asiatique classée quatrième lors de la Coupe d’Asie des Nations U-23 de l’AFC pour espérer qualifier aux Jeux olympiques de Paris.
L’entraineur guinéen note une pression sur ses poulains. ‘’C’est un mélange de sentiments qui se bousculent. Je suis à la fois tendu, honoré et fier. En 1968, la Guinée avait participé au Tournoi Olympique en tant qu’invitée. Pour cette édition, il va falloir aller chercher notre qualification sur le terrain. C’est une pression de plus’’, indique Kaba Diawara.
Sur cette rencontre avec l’équipe asiatique, le coach du Syli national n’occulte pas la discipline des adversaires.
‘’Ce sont des sélections qui sont très bien organisées. La discipline est au cœur de leur système de jeu. Les équipes asiatiques sont aussi très endurantes. Les sélections venues d’Asie ont la particularité de ne rien lâcher. À nous de trouver les solutions pour contrer l’équipe qui nous fera face le 9 mai prochain, en apportant de la vitesse et une véritable opposition physique. Il va falloir rester concentrés, car ce barrage olympique, c’est une finale NBA disputée au match sept. On n’a pas le droit à l’erreur’’, souligne-t-il.
Sur le site de la CAF, le coach Diawara assure qu’il compte éviter le piège de ‘’dominer et ne pas marquer, à l’image de ce qui s’est passé pour la Guinée lors de la CAN 2023. Il va falloir être efficaces et réalistes dès la première occasion. Il ne faudrait pas laisser la place aux fautes. Il faut rester concentrés et appliqués afin d’éviter d’être punis sur une contre-attaque ou un penalty’’.
En cas de qualification, la Guinée ne sera pas complètement sortie d’affaire. Car le Syli sera logé dans le Groupe A avec la France, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande. Mais cela ne semble pas effrayer pas Kaba.
‘’Comme à la CAN, la Guinée est dans le groupe de la mort. On n’a pas le temps de se reposer ou de calculer. Tant mieux d’une certaine manière pour nous. Il faut dire que nous ne sommes pas bons lorsque nous prenons nos aises. Pour ce tournoi, il faut maintenir une certaine pression et c’est dans ce domaine qu’on excelle. Si la fédération a fait appel à notre staff, c’est pour qu’on amène de la rigueur et du sérieux à cette équipe olympique. On va s’y atteler dès à présent car l’échéance est courte. On n’a qu’un seul match, ça passe ou ça casse’’, dira-t-il.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Guinée, suivez Africa-Press
