Après le retrait de leurs agréments, la SONAG et la MUTRAGUI formulent des doléances pour la sauvegarde des emplois

11
Après le retrait de leurs agréments, la SONAG et la MUTRAGUI formulent des doléances pour la sauvegarde des emplois
Après le retrait de leurs agréments, la SONAG et la MUTRAGUI formulent des doléances pour la sauvegarde des emplois

Africa-Press – Guinée. Les agréments de la Société nouvelle d’assurance de Guinée (SONAG) et de la Mutuelle des travailleurs de Guinée (MUTRAGUI) ont été retirés la semaine dernière par la BCRG, qui a ordonné à ces deux compagnies de cesser toute activité dans notre pays.

En effet, c’est au cours de la 61ème réunion tenue le 5 avril 2024 que le comité des agréments a décidé du retrait des agréments de la MUTRAGUI et de la SONAG.

La Banque centrale souligne que ‘’cette mesure implique la cessation automatique des activités de ces sociétés ainsi que leur radiation de la liste des sociétés d’assurances autorisées à exercer en République de Guinée’’.

Les dirigeants des deux compagnies ont fait une sortie médiatique ce mercredi au cours d’un point de presse. Elhadj Mohamed Habib Hann, premier dirigeant de la Société nouvelle d’assurances de Guinée (SONAG), a rappelé que ‘’le retrait d’un agrément est régi par le code des assurances. Les textes sont clairs là-dessus et je ne vais pas réinventer la roue’’.

Deuxièmement, précise le président du conseil d’administration de la SONAG, ‘’la Banque centrale qui est la tutelle, a pour charge la supervision des assurances, pas de la gestion’’.

A la question de savoir ce que la BCRG reproche à la SONAG et la MUTRAGUI, Mohamed Habib Hann souligne que ‘’nous sommes dans un marché très difficile. Toutes les compagnies ont fait ce qu’elles peuvent pour assurer la survie de leurs entreprises pour mener à bien les activités’’.

‘’Nous, la BCRG a pris une décision dure et fracassante contre nos compagnies. Ça a été un peu trop fort. Sans m’aventurer à réprimander la Banque centrale ou de lui donner des orientations pour le travail qu’elle sait faire, il nous revient simplement de dire qu’on a constaté des manquements assez sérieux. On n’a jamais eu de mise en demeure, jamais été prévenus. On est sous surveillance depuis deux ans. Donc, les activités sont parallèlement suivies par la Banque centrale. Ce retrait nous a surpris, comme ça a surpris tout le monde. Ça n’a pas obéi à certaines règles, procédures’’, déplore Elhadj Mohamed Habib Hann.

Les deux compagnies s’associent pour demander à leurs assurés à garder la sérénité et de maintenir la confiance. ‘’Nous pendrons nos responsabilités’’, rassure-t-il.

‘’La seule vision que nous avons, c’est d’aller dans le sens de promouvoir l’activité professionnelle des assurances en Guinée qu’on gère depuis 30 ans. Nous souhaitons sauvegarder les emplois et protéger les familles concernées. Nous souhaitons respectueusement que le gouverneur de la Banque centrale, président du comité des agréments et tous les membres, ainsi que toutes les autorités qui nous gouvernent acceptent de permettre aux compagnies de continuer leurs activités. Nous sommes disposés à nous conformer aux textes réglementaires de façon à assurer pleinement nos responsabilités d’assureurs’’, a plaidé le patron de la SONAG.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Guinée, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here