Burkina Faso : le chef de Wagner, Evgueni Prigojine exprime son soutien à Ibrahim Traoré après avoir pris récemment le pouvoir

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Burkina Faso : le chef de Wagner, Evgueni Prigojine exprime son soutien à Ibrahim Traoré après avoir pris récemment le pouvoir
Burkina Faso : le chef de Wagner, Evgueni Prigojine exprime son soutien à Ibrahim Traoré après avoir pris récemment le pouvoir

Africa-Press – Guinée. L’armée burkinabé a annoncé vendredi soir la destitution du chef du conseil militaire au pouvoir, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a pris le pouvoir après un coup d’État militaire fin janvier dernier.

Dans une déclaration à la télévision nationale, l’officier Ibrahim Traoré a déclaré que le chef militaire Paul-Henri Damiba avait été évincé et que le gouvernement avait été dissous.

Les frontières ont également été fermées indéfiniment, en plus de la suspension de toutes les activités politiques et de la société civile.

En effet, l’homme d‘affaires russe, souvent appelé chef de PMC Wagner, Evgueni Prigojine, a exprimé son soutien au capitaine Ibrahim Traoré. Selon lui, le peuple du Burkina Fasojusqu’en janvier de cette année, était sous le joug des colonialistes qui jouaient à leurs jeux ignobles, enseignaient, soutenaient les gangs et causaient beaucoup de chagrin à la population locale.

D’après le business men Evgueni Prigojine, le 24 janvier, sous les auspices de la lutte pour la liberté et la justice, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est arrivé au pouvoir dans le pays sans justifier la confiance des jeunes officiers, qui ont finalement été dirigés par le capitaine Ibrahim Traoré.

« Maintenant, ils ont fait ce qui était nécessaire, et ils l’ont fait uniquement pour le bénéfice de leur peuple, par conséquent, je félicite et salue chaleureusement le capitaine Ibrahim Traoré, un fils vraiment digne et courageux de sa patrie », a ajouté le chef de la société militaire privée russe.

Il s’agissait du deuxième coup d’État dans ce pays d’Afrique de l’Ouest en huit mois. Damiba a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en janvier et a renversé l’ancien président Roch Kaboré, également en partie à cause de la frustration suscitée par la montée de l’insécurité.

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