Africa-Press – Guinée. Dans récent article de presse, nous révélions quelques failles sur la rénovation opérée par une une entreprise locale sur le site de la Mosquée Fayçal. Notamment dans la cour où des flaques d’eau étaient perceptibles le jour de la fête de l’Aïd-el-fitr.
Suite à cette publication, les responsables de ladite entreprise réalisatrice de ces travaux, par l’entremise du Directeur Technique de l’Entreprise de Construction Youla et Frères, ont bien voulu recadrer les choses.
Selon M. Jean Bosco Lorone, les travaux de rénovation de la Mosquée Fayçal ne sont pas conduits à leur terme. C’est pourquoi il a tenu à préciser que c’est une réception provisoire de l’édifice qui a été faite, pour faciliter l’accomplissement des obligations religieuses aux fidèles musulmans pendant le mois de Ramadan.
« Les travaux ne sont pas finis. Ils vont se poursuivre après le Ramadan. C’est Monsieur le président de la transition qui a ordonné à ce qu’on fasse tout pour que les fidèles commencent à prier ici. Dans les jours qui suivent, nous allons adresser un courrier à Monsieur le ministre [Secrétaire général aux Affaires religieuses, ndlr] pour solliciter la fermeture momentanée de l’édifice en vue de l’exécution finale des travaux », a-t-il annoncé d’emblée.
Poursuivant, notre interlocuteur, tout en remerciant le président de la transition, son gouvernement, le Secrétariat général des Affaires religieuses et les autorités des Finances pour avoir respecté les instructions du Chef de l’État, a indiqué que l’État guinéen a financé l’aménagement extérieur, y compris les quatre bâtiments qui serviront de logements pour les imams.
A cet effet, il a assuré que tout est prêt pour relancer les travaux d’aménagement de la cour en revêtement parking de 15 548, 20m2, la plateforme piétonne de 14 325, 67m2 revêtue en marbre et 20 435, 950m2 en espace vert.
A la suite d’un appel d’offres, l’Entreprise de Construction Youla et Frères s’est adjugé le contrat de rénovation de la Mosquée Fayçal, en 2014.
Entretemps, les travaux ont été arrêtés avant que l’étude ne soit relancée en 2016. Mais il a fallu attendre jusqu’en 2019 pour que le contrat proprement dit ne soit signé.
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