Africa-Press – Guinée. Naboun est une sous-préfecture située à 85 kilomètres de la ville de Siguiri. Ce village ne dispose qu’un seul centre de santé qui offre des soins aux populations. Cette structure sanitaire manque d’eau de robinet et de logements. Cela impacte sur toutes les activités du centre de santé. Le président du comité de santé et hygiène de Naboun a rassuré que des dispositions sont entreprises pour satisfaire le personnel soignant et les patients.
L’adduction en eau potable et le manque de logements sociaux constituent un véritable casse-tête pour le personnel soignant du centre de santé de Naboun et les patients. Aucun service ne dispose d’un robinet.
Interrogé par notre reporter, le chef du centre de santé ne s’est pas apprêté à nos questions. Par contre, Nahan Dialla Dansoko, président du comité de santé et hygiène de Naboun a promis de doter du centre de santé des infrastructures nécessaires pour son bon fonctionnement.
« Après avoir constaté ce déficit là, on a fait remonter au conseil. On a suggéré au conseil communal de prendre leurs dispositions pour régler le problème d’eau. Le conseil a examiné, on attend l’exécution du budget pour faire face à cela. Le chef du centre de santé s’est aussi mis sur pieds pour consulter certains partenaires à Siguiri. Il (personnel soignant) souffre énormément pour le problème d’eau, franchement je reconnais ça parceque le forage qui est là tombe souvent en panne. Pour le dépanner, il faut se débrouiller », a-t-il reconnu
Ce conseiller communal a ensuite rassuré que des dispositions sont prises pour trouver un local pour le personnel soignant. « Il y a manque de logements dans notre centre ici. On a fait remonter au comité de réclamation, c’est arrivé au niveau de la commune. Évidemment ce n’est pas Naboun seul, même les postes de santé où il n’ y a pas de logements, on a tous soumis au conseil. On les a recensés et on les a soumis au conseil et à la commission de réclamation », a indiqué Nahan Dialla Dansoko.
Notre constat révèle que ce centre de santé est également en manque de moyens de déplacement. Pour tout le personnel, il n’y a que deux motos, pas d’ambulance. Pour les cas d’urgences, le chef du centre de santé est obligé d’appeler à Siguiri pour venir au secours.
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