Trois membres d’un gang arrêtés à Conakry : ‘’Ce sont eux qui sèment la terreur entre Démoudoula, Cosa et quartiers environnants’’

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Trois membres d’un gang arrêtés à Conakry : ‘’Ce sont eux qui sèment la terreur entre Démoudoula, Cosa et quartiers environnants’’
Trois membres d’un gang arrêtés à Conakry : ‘’Ce sont eux qui sèment la terreur entre Démoudoula, Cosa et quartiers environnants’’

Africa-Press – Guinée. Le commissariat central de Kaporo-rails a présenté, ce jeudi 6 juin, trois présumés bandits. Ils sont accusés d’attaques à main armée, destruction des biens privés, vols et détention illégale d’armes de guerre.

‘’Ce sont eux qui sèment la terreur entre Démoudoula, Cosa et quartiers environnants. Ça fait un bon moment que la zone de Démoudoula, Cosa et autres ne connait pas la paix. Ils se livrent à des attaques à main armée, destructions de biens privés, vols à la tire’’, indique le commissaire Mohamed Elmy Bangoura

‘’Il s’agit de Aboubacar Diop alias Diop qui est l’un des chefs du gang, Bhoye, membre du gang et Sidibé. Chaque fois qu’il y a des barricades, ils profitent de l’occasion. S’il n’y a pas de courant, ils viennent barricader la route pour retirer les motos des gens, des téléphones’’, a-t-il ajouté.

‘’Ce que je vais dire à la population, il faut qu’on collabore. La collaboration entre les services de sécurité et la population est très importante. Parce que nous sommes là pour la sécurisation de la population et de leurs biens. Les bandits sont dans le quartier avec les citoyens. Dès qu’il y a un problème, ils n’ont qu’à nous remonter les informations, pour qu’on puisse intervenir’’, a-t-il suggéré.

Boubacar Diop, un des présumés bandits arrêtés pour des faits d’attaques à main armée, destruction des biens privés, vols et détention illégale d’armes de guerre, a nié en bloc toutes accusations portées contre lui.

‘’Ils ont dit que je suis un bandit, ils ont tout raconté sur moi et m’ont mis en prison. Ils disent que j’ai des complices dans le quartier. Peu de temps après, ils ont ramené un ami qui était dans le quartier, avec qui je n’ai pas assez de contact pour dire que c’est lui mon complice. Même si vous regardez mon visage, je ne suis pas un bandit’’, a-t-il clamé pour sa défense.

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