Africa-Press – Madagascar. Les voyageurs planifiant des déplacements à l’intérieur de Madagascar via le réseau domestique de Tsaradia, filiale de Madagascar Airlines, ont récemment été confrontés à de nouveaux tarifs. Une simulation des réservations pour les vols intérieurs révèle des prix de billets d’avion compris entre 900 000 et 1 million d’ariary, en fonction des points de départ et des offres choisies par les clients.
Par exemple, un aller simple entre Antananarivo et Nosy Be est proposé à 904 500 ariary pour une offre « Liberté » le 10 avril, tandis qu’une offre « Privilège » le 11 avril exige 1 198 500 ariary. Des tarifs similaires sont observés pour d’autres destinations telles que Mahajanga, avec un pack en classe économique à 904 500 ariary, et des vols pour Sainte-Marie débutant à 716 300 ariary.
Les prix semblent plus uniformes pour d’autres destinations, bien que des hausses par rapport aux tarifs précédents aient été constatées. Interrogé à ce sujet, le service client de Madagascar Airlines a attribué ces augmentations à une hausse des taxes aéroportuaires. En effet, la compagnie avait récemment annoncé des élévations de diverses taxes, représentant 60% des coûts des billets d’avion, notamment la taxe MG variant entre 6 900 et 32 000 ariary selon les aéroports de départ, ainsi que les taxes de redevance de sûreté aéronautique.
Les experts expliquent que le tarif hors taxe est fixé par la compagnie aérienne, et tout montant ajouté représente les taxes d’aéroport définies par des organismes étatiques ou des réglementations internationales. De plus, le yield management, une stratégie visant à ajuster les prix en fonction de la demande et du comportement des consommateurs, est également mis en œuvre. Cette pratique commerciale implique des tarifs plus élevés pour les réservations de dernière minute, contribuant ainsi à rendre les billets plus coûteux en tenant compte de l’offre et de la demande.
Les voyageurs empruntant le réseau domestique de Tsaradia devront désormais composer avec ces nouvelles tarifications, influencées par des taxes aéroportuaires en hausse et une stratégie de yield management visant à optimiser les revenus de la compagnie aérienne.
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