QMM : plus d’un milliard de dollars d’investissement à Fort-Dauphin

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QMM : plus d’un milliard de dollars d’investissement à Fort-Dauphin
QMM : plus d’un milliard de dollars d’investissement à Fort-Dauphin

Africa-Press – Madagascar. La compagnie minière Qit Minéral Madagascar (QMM) a indiqué avoir investi plus d’un milliard de dollars depuis le début de ses activités en 2005 suite à l’exploitation du gisement d’ilménite sur les sites de Mandena, Petriky et Sainte Luce à Fort Dauphin.

Selon QMM, la moitié des investissements a été dédiée à la mise en place d’infrastructures qui profitent à l’ensemble des habitants de la région, un port en eau profonde à Ehoala, des routes améliorées, des systèmes d’approvisionnement en électricité et d’adduction d’eau potable ainsi qu’un soutien à l’éducation et à la santé communautaire. Parmi les investissements, 400 millions de dollars ont été consacrés à la construction d’infrastructures, réalisées grâce à des partenariats public-privé, d’après QMM. La compagnie indique avoir également versé plus de 100 millions de dollars en taxes fiscales à l’État depuis 2009.

QMM, en tant que premier investisseur à grande échelle à Madagascar, est régi par sa propre convention, distincte des lois minières en vigueur. Cette convention d’établissement équivaut à une loi et a été signée une première fois en 1998, renouvelée en 2023 avec une validité de 25 ans.

En juin 2023, le nouveau contrat signé entre l’Etat et QMM prévoit une hausse des investissements sociaux et communautaires de la société minière. Il est stipulé que QMM doit verser annuellement 4 millions de dollars pour le volet social, ce dernier augmentera de 2% par an. Dans cette somme, 500.000 dollars seront alloués au reboisement. 50% de ce qui reste sera dédié à l’investissement en faveur des communes locales affectées par le projet minier, et 50% restants en faveur de la région où est implanté le site d’extraction.

Sur le plan fiscal, le taux de redevance est passé de 2,5% contre 2% auparavant. Le taux prévu par le Code minier est quant à lui de 5%. L’organisation de la société civile sur les industries extractives a déploré à l’époque que ce taux n’ait pas été plus important, étant donné que la convention court pour les 25 prochaines années.

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