Assemblée Générale de L’Onu: ÎLes ÉParses Discutées

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Assemblée Générale de L'Onu: ÎLes ÉParses Discutées
Assemblée Générale de L'Onu: ÎLes ÉParses Discutées

Africa-Press – Madagascar. La revendication malgache concernant les îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India refait surface sur la scène internationale à l’occasion de la 80è session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’ouvre le 9 septembre 2025 à New York et à laquelle Madagascar participera du 22 au 27 septembre.

Bien que les autorités ne se soient pas prononcées sur cette affaire, notamment lors de la réunion de préparation de mercredi au ministère des Affaires étrangères, à Anosy, le dossier figure bel et bien au 60è point de l’ordre du jour provisoire, inscrit dans la thématique du « Maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

Lors de réunion préparatoire dirigée par la ministre Rasata Rafaravavitafika, en présence du Coordonnateur résident des Nations Unies à Madagascar, Anthony Ngororano, ainsi que des représentants de la Présidence de la République, dont la directrice de la communication, Mercedes Ratsirahonana, il a notamment été question des grandes lignes du message que Madagascar portera à la tribune onusienne.

Ces îles — administrées par la France depuis la période coloniale — sont revendiquées par Madagascar sur la base du droit international et des résolutions des Nations unies, notamment la résolution 34/91 de décembre 1979, lors de la 34è session de l’Assemblée générale.

Lors d’une réunion d’un comité mixte France-malgache, tenue le 30 juin 2025 à Paris, la partie malgache a demandé la suspension de toute action unilatérale dans les zones concernées, un accès accru pour ses pêcheurs et scientifiques, ainsi qu’un mécanisme permanent de concertation. La France, de son côté, a réaffirmé sa position de non-cession de souveraineté, tout en se déclarant ouverte à la coopération dans les domaines environnementaux, de recherche et de sécurité maritime.

La restitution des îles éparses est une promesse de campagne de Andry Rajoelina en 2018 mais 8 ans plus tard, on en est toujours assez loin.

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