Burkina Faso, Mali, Madagascar, RDC…Ce qu’il faut retenir de l’actualité africaine de la semaine

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Burkina Faso, Mali, Madagascar, RDC…Ce qu'il faut retenir de l'actualité africaine de la semaine
Burkina Faso, Mali, Madagascar, RDC…Ce qu'il faut retenir de l'actualité africaine de la semaine

Africa-Press – Madagascar. Au moins 400 personnes ont été neutralisées, dimanche dernier, lors d’une contre-offensive des Forces armées burkinabè contre près de 3 000 ‘’terroristes’’ qui se sont attaqués au camp militaire de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, située dans la région du Sahel, au Burkina Faso.

Les images des frappes diffusées par la télévision publique RTB, sont devenues virales sur les réseaux sociaux.

L’armée burkinabè a lancé depuis quelques mois des offensives contre plusieurs groupes armés dans le pays.

A l’instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est en proie à une insécurité croissante depuis 2015.

Tandis qu’au Mali, le procureur général près la cour d’appel de Bamako a annoncé, mardi soir, l’ouverture d’une enquête sur des dirigeants de la branche malienne d’Al-Qaida ainsi que d’autres membres signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issus du processus d’Alger pour ‘’infractions présumées d’associations de malfaiteurs, d’actes de terrorisme, de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ainsi que de détention illégale d’armes de guerre’’.

L’ouverture de cette enquête intervient après que les Forces armées maliennes (Fama) ‘’se sont emparées’’ de la ville de Kidal (est) le 14 novembre dernier, ‘’en infligeant de lourdes pertes aux groupes armés terroristes’’, tel annoncé par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, dans un flash spécial diffusé sur la télévision nationale.

Le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), regroupant les principaux groupes armés maliens du nord, avait pour sa part annoncé son retrait de Kidal pour des raisons stratégiques liées à cette phase de combat.

À Madagascar, l’opposition a soumis, mardi, une proposition de feuille de route pour une transition politique, au cours d’une rencontre avec les membres de la communauté internationale dans le pays.

Ladite feuille de route plaide pour ‘’l’annulation du scrutin présidentiel et la désignation d’un gouvernement provisoire inclusif (…) avec comme principale mission l’organisation de nouvelles élections’’.

Par ailleurs, deux officiers supérieurs de l’armée malgache ont été placés en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy, accusés d’incitation à la mutinerie militaire dans l’objectif de perpétrer un coup d’État sur l’île située au large de la côte sud-est de l’Afrique.

Ces faits ont été révélés alors que la commission électorale venait d’annoncer samedi les résultats provisoires du premier tour de la présidentielle donnant le président sortant Andry Rajoelina vainqueur. Ces résultats ont été rejetés par l’opposition avant même leur proclamation.

En République démocratique du Congo, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation dans ce pays (Monusco), commencera son retrait en décembre 2023, avec le retrait des troupes dans une première étape, suivi des autres services de la Mission onusienne.

La note déterminant le plan de retrait de la Monusco a été signée par la représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Bintou Keita, et le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères congolais, Christophe Lutundula Apala.

Le président congolais, Félix Tshisekedi, a réclamé le départ des 15 000 Casques bleus en septembre dernier, acté finalement par une déclaration du Conseil de sécurité un mois plus tard.

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