Africa-Press – Madagascar. Depuis l’annonce par les Etats-Unis de ses taxes douanières massives, les réunions s’enchainent pour le gouvernement. Hier, une réunion entre des membres du gouvernement et plusieurs représentants du secteur privé s’est tenue dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, en présence de Claire Annette Pierangelo, ambassadrice des États-Unis à Madagascar.
Un dialogue bilatéral constructif avec les autorités américaines est en cours incluant des échanges techniques visant à comprendre les motivations de cette décision, à explorer les ajustements possibles au niveau national et à préserver les acquis du partenariat commercial, notamment dans le cadre de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), rapporte le ministère des affaires étrangères.
Cinquante pays ont contacté la Maison-Blanche pour entamer des négociations bilatérales, a déclaré dimanche le ministre américain des Finances, Washington prévient que ces discussions pourraient toutefois prendre plusieurs mois.
La décision des autorités américaines d’augmenter les droits de douane sur certaines exportations malagasy aura des conséquences directes sur la compétitivité de nos entreprises, la pérennité de milliers d’emplois dans les zones industrielles et l’attractivité de Madagascar comme plateforme industrielle vers le marché américain s’accorde à dire les autorités et le secteur privé. L’instauration de ces nouveaux tarifs inquiète fortement le secteur des entreprises franches dans le textile, qui bénéficie pour l’instant de l’AGOA.
Le ministère des affaires étrangères précise également que le pays a entamé des concertations avec d’autres pays africains également touchés par cette nouvelle disposition douanière des Etats-Unis en vue d’une coordination régionale et d’une position commune dans les plateformes de dialogue avec les États-Unis.
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